A venir : Des vidéos plaidoyers pour la continuité écologique

Avec le soutien de l’OFB dans le cadre de l’appel à projet Mobbiodiv, ERN publiera très prochainement un documentaire sur la restauration de la continuité écologique en France de 1997 à nos jours. Intitulé « Pour une fois qu’il faut laisser couler » le film en 3 partie retrace l’histoire des grands évènements et chantiers qui ont marqué la restauration de la libre circulation des rivières en France. Elle est raconté du point de vue de notre association.

De courts modules seront diffusés prochainement sur le web.

partie 1/3 : Rouvrir les axes fluviaux aux grands migrateurs
partie 2/3 : Reconnecter les petites et moyennes rivières
partie 3/3 : Repenser et reconfigurer les grands ouvrages bloquants

Fin 2023 déjà, la Direction de l’Eau et de la Biodiversité avait publié une vidéo sur la continuité écologique répondant aux diverses questions sur le sujet et déconstruisant les idées reçues. Voir ou revoir la vidéo Le Vrai / Faux de la continuité écologique des cours d’eau

Projection et débat autour du film « La Rivière » au Ciné Dyke

Dans ce documentaire d’une grande richesse esthétique et humaine, Prix Jean Vigo 2023, Dominique Marchais filme les cours d’eau des Pyrénées, depuis les gaves jusqu’à l’Adour. Au fil de l’eau, il rencontre celles et ceux qui vivent le long de la rivière : protecteurs de l’environnement, pêcheurs, naturalistes, scientifiques, agents entretenant la rivière… A travers le vécu de ces hommes et de ces femmes concernés par « la rivière » (terme qui devient générique pour les gaves), le film montre leur lien fort avec le lieu où elles vivent, un bassin versant. Il montre aussi l’évolution de ce milieu écologique gravement menacé par les activités humaines. Il alerte sur la crise écologique mais n’est pas sans espoir : des hommes et des femmes essayent à leur échelle de préserver, d’avertir et de lutter pour que la rivière continue d’être une source incroyable de vie.

Le réalisateur suit « une voie douce » pour dire la transformation des paysages et de la nature, le bouleversement du cycle de l’eau et de la biodiversité de la rivière, et mettre en lumière ceux et celles qui œuvrent à la protéger.

Ce film est plus qu’un documentaire, c’est une célébration de la beauté et du vivant. Mais en opposition il fait le constat alarmant des agressions multiples et diverses que subit la nature. Et de manière universelle, à travers le Béarn et le Pays basque, nous pouvons imaginer d’autres rivières, dont la Loire et ses saumons…

A la suite de la séance, le public pourra réagir au regard curieux et amoureux porté sur la rivière par le réalisateur, lors d’un échange auquel participeront, aux côtés de ERN-SOS Loire Vivante, les présidents du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Loire Amont et de la Fédération Départementale de Pêche de la Haute Loire.

La suppression du barrage d’Urrutienea en France, finaliste du prix européen pour la suppression des barrages 2023, les votes sont ouverts

La suppression du barrage d’Urrutienea en France sur la Nivelle a été retenu pour concourir au prix européen d’effacement des barrages.

3 projets sont finalistes : « la suppression du barrage d’Urrutienea en France sur la Nivelle », « La suppression du barrage de Garlogie en Écosse » et « l’enlèvement du déversoir de Vaqueiros au Portugal ». Vous pouvez désormais voter pour votre favori. Les votes sont ouverts jusq’au 22 mars à 11h59. Vote now! Dam Removal Award Nominees 2023 – Dam Removal Europe 

Zoom sur le projet sur la Nivelle, les autres projets sont a découvrir sur le site de DRE.

Au cœur d’un paysage transfrontalier entre l’Espagne et la France, la Nivelle, est une rivière riche en biodiversité et est un centre d’intérêt majeur pour cette région touristique en été. Le barrage de 5 mètres de haut était hors d’usage depuis 10 ans ! Une barrière infranchissable pour les poissons migrateurs, notamment les saumons, les anguilles et d’autres espèces emblématiques (moules perlières d’eau douce, Desman des Pyrénées, loutres d’Europe, écrevisses à pattes blanches et autres). La fédération de pêche, à l’origine du projet a acheté le site afin de le démanteler complètement. Du côté espagnol, leurs partenaires avaient déjà travaillé à l’enlèvement des obstacles, et ils savaient que ce barrage était le dernier barrage totalement infranchissable de la Nivelle.

Leur principal obstacle a été de convaincre les autorités locales que le développement économique (hydroélectricité) ne pouvait se faire au détriment de la biodiversité locale. Au total, il aura fallu 20 ans pour débloquer la situation !

Deux mois seulement après l’achèvement des travaux, les résultats sont extraordinaires. Les premières frayères de saumon atlantique situées à 6 km en amont du barrage ont été observé en Espagne – pour la première fois depuis plusieurs siècles !

Les travaux menés en parallèle depuis 2020, pour la conservation et la restauration de la moule perlière d’eau douce sur la Nivelle ont aussi été décisif. Cette espèce, la seule génétiquement unique dans les Pyrénées, vit en symbiose avec le saumon. Ces actions comprennent la reproduction pour renforcer la population naturelle, qui était menacée d’extinction dans les 10 prochaines années. La suppression de ce barrage était donc essentielle à la restauration de l’habitat et à la reconquête de l’ensemble du bassin versant en amont.

De nombreux partenaires ont été impliqué dans le projet : organismes de recherche scientifique (INRAE), associations (AAPPMA Nivelle, CEN Nouvelle Aquitaine, MIGRADOUR), gouvernement de Navarre, lycée professionnel (qui abrite les installations du projet d’élevage ex-situ de la moule perlière), ou encore de fondations (Fondation française des pêcheurs, Fondation Arcadia – Programme Open Rivers).

 

Le prix pour la suppression des barrages est organisé par Dam Removal Europe, la World Fish Migration Foundation, la Banque européenne d’investissement et The Nature Conservancy, soutenus par la Dutch Postcode Lottery, Forest Peace Foundation et ABN AMRO Bank. Le projet le plus inspirant recevra un trophée spécial et 15 000 euros pour le prochain projet d’effacement de l’équipe. Le nom du gagnant sera dévoilé lors de la prochaine conférence Free Flow à Groningen, aux Pays-Bas.

 

 

 

Le parc national de Vjosa en danger : Manifestation sur la rivière albanaise Shushica

 » Une vallée entière se dresse contre le détournement de ses eaux : Le samedi 24 février, les maires de la vallée de Shushica se sont rassemblés pour protester contre les plans de destruction de la nature pour Shushica ++ Le gouvernement albanais veut détourner l’eau de l’affluent de Vjosa ++ Le parc national de Vjosa est en danger après seulement un an  »

Communiqué de presse EuroNatur, Eco Albania and Riverwatch, proposition de traduction par ERN

Radolfzell, Vienne, Tirana, Kuç.
12 maires et de nombreux autres habitants de la vallée de la Shushica et d’autres régions du parc national de Vjosa, des militants, des avocats et des scientifiques se sont rassemblés ce matin dans le village de Kuç, sur les rives de la Shushica. Ils protestent contre le projet du gouvernement de Tirana de prélever l’eau de la Shushica pour l’acheminer vers la côte méditerranéenne, à 17 kilomètres de là, à Himara, afin d’y promouvoir le tourisme de masse.

Officiellement déclaré en mars 2023, le parc national de la rivière sauvage Vjosa englobe la Vjosa et ses principaux affluents, dont la Shushica. Cependant, moins d’un an plus tard, la Shushica risque de ne plus être protégée, ce qui entraînerait l' »amputation » du parc national de la Vjosa. Le prélèvement proposé de 140 litres d’eau par seconde dans la Shushica assécherait complètement le cours supérieur de la rivière pendant l’été. Cela constitue une menace importante pour la biodiversité et a de graves répercussions sur la population locale dans les quelque 30 villages concernés. L’intervention pourrait conduire à l’exclusion du Shushica du parc national, puisque de telles mesures sont interdites dans cette catégorie de protection, privant ainsi la communauté locale des bénéfices de l’écotourisme.

Elidon Kamaj, maire de Brataj, déclare : « Nous fondions de grands espoirs sur le parc national, car nous pensions qu’il stimulerait le développement économique. Compte tenu des problèmes d’émigration que connaît notre région, la création du parc national était pour nous la promesse d’un changement transformateur. Cependant, si notre eau nous est désormais retirée et que Shushica perd son statut de parc national, c’est notre avenir économique qui sera en jeu. »

La banque de développement allemande Kreditanstalt für Wiederaufbau (KfW) et le Cadre d’investissement pour les Balkans occidentaux (WBIF) financent le projet, et la société autrichienne STRABAG réalise les travaux de construction. Les approbations des ministères et le financement ont été basés sur une étude d’impact environnemental et social (ESIA) totalement erronée. Les conséquences du projet pour la Choucha n’ont pas été analysées et les riverains de la Choucha n’ont pas été informés. Les scientifiques nationaux et internationaux qui ont examiné ces analyses ont conclu que « …les résultats sont trompeurs et incorrects ».

« Nous ne resterons pas les bras croisés alors qu’on nous vole notre eau. Ce projet ne nous a jamais été communiqué ; son existence n’a été révélée que lorsque les engins de chantier sont apparus. Nous ne tolérerons pas qu’on nous vole notre eau et nous sommes prêts à prendre des mesures pour faire cesser les travaux. Plus de 50 habitants ont intenté une action en justice contre ce projet, en collaboration avec l’organisation albanaise de protection de la nature EcoAlbania. La première audience du tribunal n’a pas encore eu lieu, déclare Astrit Balilaj, maire de Kuçi.

« Le risque réside dans la possibilité que le détournement de l’eau de la Shushica crée un précédent. Les actions qui se déroulent aujourd’hui sur le Shushica pourraient se répéter demain dans d’autres sections du parc national. La crédibilité de l’ensemble du parc national de la rivière sauvage est en jeu », déclare Olsi Nika, directeur exécutif d’EcoAlbania.

« Le parc national de la rivière sauvage repose sur un équilibre hydrique largement naturel et non perturbé dans son réseau de veines. C’est ce qui rend cette région si unique, et c’est pourquoi des gens de toute l’Europe y viennent. Ce projet de détournement met donc en péril l’ensemble du parc national. L’Allemagne et le WBIF doivent se retirer du projet si l’Albanie n’arrête pas immédiatement les travaux de construction et n’ordonne pas une véritable EIA », déclare Ulrich Eichelmann, directeur exécutif de Riverwatch.

« Le gouvernement albanais a probablement supposé que nous fermerions les yeux sur un ou deux projets destructeurs de la nature en échange de la désignation du parc national de Vjosa, mais nous ne ferons pas de compromis. Nous n’abandonnerons pas tant que la Vjosa et ses affluents ne seront pas vraiment en sécurité », déclare Annette Spangenberg, responsable de la conservation de la nature à EuroNatur.

Les demandes conjointes des résidents locaux, des maires, des scientifiques et des activistes peuvent être résumées comme suit :

  1. Arrêter immédiatement la construction.
  2. Réaliser une nouvelle étude d’impact sur l’environnement.
  3. Identifier et analyser les ressources en eau alternatives pour la zone côtière autour d’Himara dans le cadre de l’EIA, avec l’aide d’experts nationaux et internationaux.

Informations générales :

– Communiqué de presse de EuroNatur, Eco Albania and Riverwatch,

– En mars 2023, le parc national de la Vjosa a été créé en Albanie. Il s’agit de la première zone de conservation des rivières sauvages en Europe, qui englobe un total de 404 kilomètres du réseau fluvial de la Vjosa et de ses affluents, la Shushica, la Drino et la Bënça. Après moins d’un an, le parc national est maintenant en danger ; les travaux de construction sont déjà bien avancés et devraient s’achever en août de cette année.

– Jusqu’à présent, ce projet destructeur de la nature a également été financé avec l’argent des contribuables allemands, à savoir avec des fonds de la Kreditanstalt für Wiederaufbau au nom du ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ) et du cadre d’investissement pour les Balkans occidentaux (WBIF).

– L’EIA et le document de synthèse sont disponibles sur demande

– La campagne « Save the Blue Heart of Europe » (Sauvez le cœur bleu de l’Europe) vise à protéger les rivières de la péninsule balkanique dont la valeur naturelle est particulièrement élevée et qui sont menacées par plus de 3 400 projets hydroélectriques et autres plans de destruction de la nature. La campagne est coordonnée par les organisations internationales de protection de la nature Riverwatch et EuroNatur et mise en œuvre avec des organisations partenaires dans les pays des Balkans. Le partenaire local en Albanie est EcoAlbania. De plus amples informations sont disponibles à l’adresse suivante : https://balkanrivers.net

– La campagne est soutenue par la Manfred-Hermsen-Stiftung, entre autres.

Appel à projet Open Rivers Programme ouvert et appui du « helpdesk »

L’appel à projet du programme « Open Rivers «  sera lancé prochainement, le 21 février.

L’appel portera sur des projets d’identification, les études préalables et des travaux d’effacement. Nous vous rappelons que ORP a également élargi la possibilité pour les entités publiques de poser leur candidature. Il y a cependant des restrictions à prendre en compte, notamment le cofinancement à hauteur de 50 %.

Un service d’assistance DRE est en place pour aider les organisations de l’Europe du Sud-Est à présenter leurs demandes, une initiative coordonnée par le WWF, WFMF et ERN, grâce au financement du projet du programme Open Rivers « Scaling Up Dam Removal in South Eastern Europe » (Renforcer la suppression des barrages en Europe du Sud-Est).

Si vous envisagez de développer un projet de suppression de barrage, rejoignez-nous pour une série de réunions au cours desquelles nous vous expliquerons le programme Open Rivers, nous vous aiderons à examiner votre proposition et nous vous donnerons des informations précieuses pour développer votre proposition.

Informations importantes pour ceux d’entre vous qui prévoient de soumettre une proposition

  1. Magda Jentgena du WWF Lettonie présentera son projet le 22 février à 11:00 CET. Rejoignez-nous pour célébrer le travail de Magda et en savoir plus sur le travail de suppression des barrages en Lettonie !
  2. Une série de réunions est organisée par le Helpdesk DRE afin d’expliquer le financement par Open Rivers et de discuter de l’expression d’intérêt et de la manière dont nous pouvons vous aider dans le processus (introduction, processus d’examen et questions-réponses). Veuillez choisir l’une de ces dates pour participer (28 février, 7 mars, 14 mars).
  3. Si vous souhaitez utiliser l’appui du « Helpdesk ». La date limite interne est fixée au 14 mars.
  4. Open Rivers Programme (ORP) organisera une séance de questions-réponses le 12 mars de 16h00 à 17h00. Cette réunion est coordonnée par ORP. Dès que nous aurons des informations concernant l’inscription, nous vous en ferons part.

Lisez le flyer du service d’assistance « helpdesk » pour en savoir plus sur ce que nous pouvons faire pour vous (en anglais)

Faites savoir à corinne.ronot@rivernet.org si vous participez à l’une de ces réunions, afin que nous puissions vous communiquer les liens pour participer aux réunions.

Étape historique pour les rivières : Vidange du barrage Iron Gate sur la rivière Klamath en vue de son démantèlement

Le plus grand projet de suppression de barrage et de restauration de rivière de l’histoire des États-Unis franchit une étape importante vers la suppression de tous les barrages hydroélectriques sur la rivière Klamath, dans le nord de la Californie et le sud de l’Oregon. La vidange du réservoir d’Iron Gate a commencé en janvier afin que le barrage d’Iron Gate puisse être supprimé dans le courant de l’année. Deux autres barrages, Copco #1 et JC Boyle, commenceront également à s’assécher dans les semaines à venir et seront entièrement retirés au cours de l’été ou de l’automne. Copco #2, le plus petit des quatre barrages dont la suppression est prévue, a été démoli en octobre 2023.

IRONGATE dam Klamath

Depuis plus de 100 ans, ces barrières artificielles bloquent la migration de plusieurs espèces, comme le saumon et la truite arc-en-ciel, les empêchant d’atteindre plus de 400 miles d’habitat. Les animaux ne sont pas les seuls à avoir souffert. La qualité de l’eau a été gravement endommagée, ce qui a eu un impact sur les communautés tribales Hupa, Yurok et Karuk, dont les moyens de subsistance dépendent d’une rivière en bonne santé.

Pour inverser la tendance, ce projet monumental symbolise un effort collectif visant à réparer un siècle d’obstruction à la migration des poissons, à célébrer l’héritage indigène et à assurer la vitalité à long terme de l’écosystème de la rivière Klamath. Le projet s’inscrit dans le mouvement croissant de suppression des barrages et de libération des cours d’eau à travers les États-Unis, une tendance qui s’est également développée en Europe au cours de la dernière décennie grâce à l’action combinée de plusieurs organisations intégrant la coalition Dam Removal Europe.

Cet article est un extrait de l’article publié par Dam Removal Europe (lire l’article complet, en anglais)

Un projet de barrage sur le dernier tronçon sauvage du fleuve Rhône !

Le collectif STOP Barrage Rhonergia alerte sur la construction par la CNR d’un barrage hydroelectrique sur le dernier tronçon sauvage du fleuve Rhône sur les communes de St Romain de Jalionas (38) et de Loyettes (01). Ce projet d’un autre temps, déjà abandonné en 1990 est un gaspillage d’argent public alors que ce projet aura un faible apport énergétique. C’est un projet aux impacts irréversibles, sur une biodiversité déjà fragile.

La concertation préalable sur le projet Rhônergia a démarré le 1er décembre 2023, pour une durée réglementaire de 3 mois, jusqu’au 29 février 2024, en parallèle des premières études.

Il est possible de consulter les contributions sur le site de la concertation géré par la CNDP en cliquant le lien suivant  ACCES AUX CONTRIBUTIONS et contribuer vous-même si vous avez des éléments.

Vous disposez d’études entre autres celle de la ZABR sur les risques en aval du projet (alimentation en eau potable de l’agglomération lyonnaise, pollution, niveau et thermie du fleuve) https://concertation-rhonergia.fr/fr/documentation

‌Un appel à contribution pour des alternatives est également lancé. Ces alternatives seront présentées au grand public lors de la réunion publique (ouverte à toutes et tous) du mardi 23 janvier 2024 à Saint-Vulbas.

Signer la pétition pour dire non au projet de barrage :  https://www.change.org/p/stop-au-barrage-rhonergia-sur-le-dernier-tron%C3%A7on-sauvage-du-fleuve-rh%C3%B4ne
Plus d’infos, voir le site du collectif : https://www.stopbarrage.fr/ Le collectif est apolitique, composé de citoyens de près de 20 communes de notre territoire.
Site dédié à la consultation : https://concertation-rhonergia.fr/fr/le-projet

Lire l’avis et la contribution de ERN-SOS Loire Vivante (cahier d’acteur déposé le 27 février)

 

Nos webinaires 2023-2024 sont en lignes : risque inondation, continuité écologique, stress hydrique

Entre 70 et 90 inscrits à chaque webinaires, SOS Loire Vivante – ERN contribue à sensibiliser et faire connaitre les enjeux autour de l’eau et des rivières.
Retrouvez les replays de nos webinaires du mois de décembre 2023 et janvier 2024 :

Tous nos webinaires depuis 2020

Les 30 ans de la Victoire pour une Loire Vivante

Le 4 janvier 1994,  il y a 30 ans précisément, le Conseil interministériel décide de renoncer définitivement à la construction du grand barrage de la Serre de la Fare. Une grande victoire pour la Loire et  SOS Loire Vivante soutenu par de nombreuses associations.

Voir notre communiqué de presse pour les 30 ans de la Victoire

Michel Barnier, alors ministre de l’environnement, publiait en même temps le premier Plan Loire Grandeur Nature, qui ne comprenait pas seulement l’abandon du Serre de la Fare, mais bloquait d’autres projets de barrages et lançait une toute nouvelle politique exemplaire de gestion du fleuve Loire.
Cette décision mettait fin à 5 années d’occupation du site (Plage au Pont de Chadron).

« Nous voulons être fiers de la Loire, fiers d’une Loire belle, libre, naturelle et fiers d’une Loire vivante, active, entreprenante. »
– Michel Barnier, ancien ministre de l’environnement –

Pour en savoir plus sur le Plan Loire Grandeur Nature, vous pouvez consulter notre page sur le sujet : https://www.ern.org/fr/le-plan-loire-grandeur-nature/

Salmon Comeback Rhin: Visite du chantier des passes à poisson

Du jeudi 30 novembre au vendredi 1er décembre, l’équipe d’ERN est parti sur le Rhin visiter l’avancement des passes à poisson en construction sur les sites de Marckholsheim et Rhinau. Ces chantiers dirigés par EDF représentent un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros pour la sauvegarde des grands migrateurs du Rhin. Les deux chantiers, identiques, se font avec un léger décalage de 8 mois entre les deux sites.

Ces passes à poissons ont plusieurs entrées de chaque côté de la centrale, en rive gauche et droite, permettant ainsi à chaque poisson de trouver le chemin de la passe. Pour passer de la rive gauche à la rive droite, les poissons utiliseront un « pont » qui passera au niveau de la centrale. Cela représentera pour eux un total de 1 kilomètre de cheminement pour réussir à contourner la centrale. Les passes permettent de franchir ainsi un dénivelé de 13m, elles sont composées de plus de 90 bassins de montaisons avec 20 cm de chute entre chaque bassin.

Le vendredi matin était consacré à une réunion à Kembs pour le suivi de renaturation de l’île du Rhin.

Plus d’infos sur la campagne « Salmoncomeback Rhin » 

© ERN

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