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#ProtectWater : on dépasse les 340 000 signatures ! On continue jusqu’au 12 mars…

#ProtectWater : on a dépassé les 340 000 signatures … ce qui signifie que notre campagne figure désormais dans le top 3 des plus grandes consultations publiques de l’histoire de l’Union européenne !

MERCI à tous ceux d’entre vous qui ont signé !

Les autres peuvent encore le faire jusqu’au 12 mars inclus (la campagne est prolongée !) … et contribuer eux-aussi à cette incroyable aventure !

Je signe ici avant le 12 mars

 

 

Vjosa : l’Albanie ne respecte pas le droit communautaire en matière d’Energie

Extrait du communiqué de presse commun de Euronatur / Ecoalbanian / Riverwatch ++

Les ONG déposent plainte contre l’Albanie ++ Les projets hydroélectriques sur le fleuve Vjosa contreviennent clairement aux règles communautaires en matière d’énergie ++ 

Tirana, Radolfzell, Vienne, le 26 février 2019.

Aujourd’hui, le secrétariat de la Communauté de l’énergie a été saisi d’une plainte contre le gouvernement albanais. EcoAlbania, Riverwatch et EuroNatur – les trois ONGs à l’origine de la campagne pour la protection de la rivière Vjosa en Albanie – ont exprimé leur inquiétude concernant le fait que les procédures relatives aux projets hydroélectriques de Kalivaç et de Poçem n’étaient pas conformes aux règles de la Communauté européenne en matière d’énergie.

C’est la première fois qu’une plainte est déposée auprès de la Communauté de l’énergie concernant le développement de centrales hydroélectriques en Albanie … Lire la suite (en anglais)

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La Commission Européenne publie aujourd’hui son dernier rapport sur la mise en oeuvre de la DCE

25 février 2019

Le dernier rapport de la Commission Européenne sur sa mise en œuvre, publié aujourd’hui, dresse un tableau sombre. Malgré la forte législation de l’UE sur l’eau, les rivières européennes sont en souffrance…

Bien que des progrès aient été accomplis, les États membres ne sont pas sur la bonne voie pour parvenir à assainir d’ici 2027 les rivières, les lacs, les zones humides, les cours d’eau, les nappes souterraines, les eaux de transition et les eaux côtières en Europe. Le rapport fournit une preuve supplémentaire que les États membres portent gravement atteinte à leurs engagements juridiques et, ce faisant, menacent la disponibilité de l’eau pour la nature et pour les hommes.

Vous pouvez accéder aux rapports de la Commission Européenne ici, mais tous ne sont pas encore disponibles. Pour le moment, il existe uniquement des liens  vers le rapport résumé de la Commission.

=> Lire le communiqué de presse de la Commission Européenne
=> Lire aussi les communiqués de presse des ONGs suivantes :
WWF EPO’s
Wetlands International
European Environnemtal Bureau (EEB)

Barrage d’Ilisu (Turquie) : La Cour Européenne des droits de l’Homme n’assume aucune responsabilité pour Hasankyef

Extrait du Communiqué de Presse du 21 févier 2019, émanant de « Initiative to Keep Hasankeyf Alive » :

Le 21 février, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rejeté l’appel en faveur de la conservation du site archéologique de Hasankeyf et de la vallée du Tigris qui est menacée par le projet de barrage d’Ilisu et de centrale hydroélectrique dans la région du Kurdistan en Turquie.

Cette décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme est plus que regrettable. Ce site du patrimoine culturel et naturel – habité en permanence – est sans conteste l’un des plus importants sites du patrimoine en Turquie, au Moyen-Orient et en Europe.

C’est une honte que la CEDH ait ainsi évité d’assumer toute responsabilité. À une époque où le système judiciaire turc n’existe plus, la Cour aurait pu apporter son soutien à de nombreuses personnes vivant sur les rives du Tigre et dans toute la Turquie, personnes qui se mobilisent pour défendre leurs moyens de subsistance et leur patrimoine, et qui luttent contre des projets d’investissement destructeurs et exploiteurs. Cependant, les luttes continueront.

Ce qui est critiqué en substance ici, c’est que les institutions européennes prétendent avoir des normes démocratiques élevées, mais ne sont pas capables d’assumer des responsabilités dans un cas crucial comme Hasankeyf et le Tigre.

Plus d’infos sur notre page https://www.ern.org/fr/dam-watch/

ou sur www.hasankeyfgirisimi.net
contact : Ercan Ayboga
Initiative to Keep Hasankeyf Alive
hasankeyfgirisimi(a)gmail.com

La Commission européenne poursuivra l’Espagne en justice pour la destruction de Doñana

La Commission européenne a annoncé la semaine dernière son intention de traduire l’Espagne devant la Cour de justice des Communautés européennes au sujet de la grave détérioration des zones humides de Doñana et de sa non-application de la directive-cadre sur l’eau / DCE et des directives concernant les oiseaux et les habitats.

 

Sélune libre : le calendrier se précise !

Sur la Sélune, en Normandie, le calendrier des démantèlements se précise. Le barrage de Vezins, dont la gestion sédimentaire est terminée, sera effacé à partir d’Avril/Mai 2019.

Pour celui de La Roche qui Boit, plus en aval, l’échéance est de 2021.

Plus d’infos sur notre page Sélune libre

Retour sur le 1er Sommet Européen pour les Rivières – Sarajevo 2018

Photo : Luka Tomac (Art) and Flying Pangolin film

 

Cet article est une traduction d’un article extrait du site web Riverwatch

  • ++ 250 personnes assistent au sommet pour sauver les rivières européennes et mettre un terme aux barrages ++ Les participants demandent à l’UE et aux chefs d’État de cesser de financer l’énergie hydraulique ++Sarajevo, le 30 septembre 2018. Entre le 27 et le 29 septembre, Sarajevo est devenue le lieu de rassemblement des défenseurseuropéens des rivières et des opposants aux barrages. Lors du premier sommet sur les rivières européennes, environ 250 personnes de plus de 30 pays ont discuté des moyens d’arrêter la destruction des fleuves européens à cause de l’énergie hydroélectrique, des moyens de protéger à long terme les derniers joyaux des rivières et de restaurer ceux qui ont déjà été détruits (cf le programme du Sommet).Les participants ont dressé une liste de revendications adressées aux décideurs politiques et industriels. Dans cette déclaration, les défenseurs de l’environnement des rivières européennes appellent la Commission européenne, la Communauté de l’énergie, les banques internationales et les gouvernements nationaux à cesser de promouvoir et financer des projets d’énergie hydroélectrique sous couvert d’énergie verte et renouvelable et à renforcer les critères environnementaux. Ces revendications visent à contribuer à la bonne mise en œuvre de la directive-cadre de l’UE sur l’eau afin de ramener les rivières à un bon état écologique d’ici 2027.Aujourd’hui, les rivières sont les habitats les plus menacés de la planète. 81% des populations mondiales de faune sauvage d’eau douce ont été perdues, ce qui est supérieur à tout autre écosystème. Selon le Bureau européen de l’environnement (BEE), les voies navigables européennes sont dégradées à un point tel qu’elles ne peuvent plus héberger d’écosystèmes fonctionnels. La principale menace pour la santé des rivières est l’expansion massive de l’énergie hydroélectrique, encouragée par le greenwashinf et des méthodes de financement telles que les tarifs de rachat. Dans l’UE, 25 000 centrales hydroélectriques sont enregistrées, selon le BEE. Ce chiffre n’inclut même pas les petites centrales hydroélectriques – le chiffre réel est donc beaucoup plus grand. Près des deux tiers des fleuves européens sont dans un mauvais état écologique.«Nous devons arrêter l’engouement pour les barrages. L’intégrité des rivières européennes fait depuis longtemps les frais de notre mode de vie énergivore. Les dernières rivières intactes doivent rester libres », explique Ulrich Eichelmann, PDG de Riverwatch.

    Les centrales hydroélectriques détruisent fondamentalement non seulement la biodiversité des habitats riverains, mais transforment également un fleuve dynamique en un plan d’eau monotone et stagnant. De plus, l’hydroélectricité n’est même pas une source d’énergie neutre en carbone, les réservoirs de barrages étant une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre. En outre, les barrages ont également des coûts sociaux énormes. Dans le monde, entre 500 et 750 millions de personnes souffrent des impacts directs ou indirects des barrages,

    «L’hydroélectricité est une technologie destructrice et dépassée qui, aujourd’hui, peut être facilement remplacée par des sources d’énergie renouvelable modernes, telles que l’énergie solaire», a déclaré Natasa Crnkovic, présidente du Centre pour l’environnement de Bosnie-Herzégovine.

    Heureusement, il existe une région en Europe qui héberge encore des fleuves : les Balkans. Cependant, même ces derniers joyaux font l’objet d’attaques massives de la part de quelque 2 800 projets de centrales hydroélectriques. Pour réagir face à cette destruction, le premier Sommet des rivières européennes s’est tenu à Sarajevo. À partir de cette date, un Sommet européen des rivières se tiendra tous les deux ans dans une région différente de l’Europe. Le prochain sommet aura lieu au Portugal en 2020.

    Informations d’arrière-plan

     

  • Déclaration à télécharger 
  • Le premier Sommet des fleuves européens a été organisé par Riverwatch (Autriche) et le Centre pour l’environnement (Bosnie-Herzégovine) et organisé dans le cadre d’une alliance nouvellement formée de plusieurs ONG européennes dans le but de sauver les rivières européennes et d’arrêter les barrages. Ces organisations comprennent Riverwatch, EuroNatur, le WWF Adria, Wetlands International et Rios livres (GEOTA) du Portugal.

  • La fin du Sommet était le Concert pour les fleuves des Balkans dans le centre-ville de Sarajevo, organisé dans le cadre de la campagne «Sauvez le cœur bleu de l’Europe». Les musiciens populaires Rambo Amadeus (Monténégro), Eda Zari (Albanie), Tamara Obrovac (Croatie) et Damir Imamovic (Bosnie-Herzégovine) se sont exprimés pour les rivières des Balkans libres et contre les barrages devant des centaines de personnes.

Pour plus d’informations, contactez   :

Vidéos associées :

 

2 nouvelles publications en 2018

Bringing life back to Europe’s waters: The EU water law in action 

Redonner vie aux eaux européennes: le droit de l’eau de l’UE en vigueur (publication en anglais)

La DCE est l’un des éléments les plus ambitieux et holistiques de la législation environnementale de l’UE à avoir jamais été adopté. Le rapport du WWF, du BEE, de l’Alliance des pêcheurs européens et du Réseau européen des rivières montre que, dans les zones où la volonté politique existe, la DCE fournit un cadre efficace pour faire face aux principales pressions exercées sur les rivières, les lacs, les zones humides et les eaux souterraines telles que l’agriculture, l’hydroélectricité «  grise », la défense contre les inondations et la navigation.

 

Dam Removal a viable solution for the future of our European rivers  

La suppression des barrages, une solution viable pour l’avenir de nos rivières européennes (anglais)

Cette nouvelle étude appelle à la suppression de dizaines de milliers de barrages redondants et autres obstacles afin de contribuer à la restauration des rivières et des lacs, renforçant ainsi les populations d’espèces sauvages et profitant aux communautés de tout le continent. Et il souligne que la densité des barrages, des barrages et des écluses en Europe est beaucoup plus élevée qu’on ne le pensait auparavant. Il aidera également les pays à se conformer à la directive-cadre sur l’eau et à renforcer leurs efforts pour atteindre ses objectifs ambitieux.

USA : 50ème anniversaire du système « Wild and Scenic Rivers » fin 2018

Photo : Beaver Creek, in Alaska  © Bob Wick, Bureau of Land Management

 

Cet article est traduit et extrait depuis le site web Wild and Scenic Rivers

À l’époque des trappeurs et des pionniers de la fourrure, les rivières à écoulement libre étaient la pierre angulaire du commerce, des transports et de la pêche en Amérique. Aujourd’hui, ils constituent des sources essentielles d’eau potable, d’habitat essentiel et de loisirs régénérants pour les Américains qui cherchent à s’évader du monde frénétique de la technologie et à se reconnecter avec le flux profond de temps et de nature.

En 2018, des passionnés de rivière, des communautés et des agences gouvernementales ont célébré le 50e anniversaire de l’adoption de la Wild & Scenic Rivers Act.

Le Congrès a adopté cette loi historique le 2 octobre 1968 afin de préserver certaines rivières dotées de valeurs naturelles, culturelles et récréatives exceptionnelles dans un état de fluidité permettant aux générations présentes et futures de profiter pleinement.

Aux États-Unis, moins d’un quart de 1% des ruisseaux sont protégés par la loi sur les rivières sauvages et panoramiques. Ces kilomètres comprennent certains des paysages les plus primitifs et époustouflants d’Amérique du Nord. Les noms de ces ruisseaux, dont beaucoup sont d’origine amérindienne et pionnière, enchantent la langue :

* Alatna, Noatak et Saumon en Alaska
* Owyhee, Rogue, Skagit et Willamette dans le Northwest
* Américain, Kern et Tuolumne en Californie
* Virgin, Verde et Fossil Creek dans le Southwest
* Serpent, Cache la Poudre et Rio Grande dans l’Intermountain West
* Sainte-Croix, Missouri et Vermillion dans le Midwest
* Allagash, Wildcat et Delaware dans le Northeast
* Chattooga, New et Wilson Creek dans le Southeast


À la suite de cet anniversaire, vous pouvez explorer des rivières désignées ici, en savoir plus sur les événements sur les rivières qui se sont déroulés en 2018, regarder des vidéos des rivières créées à cette occasion, lire le rapport sur le succès de cet anniversaire et en savoir plus sur les ressources disponibles pour cet anniversaire.

La Loi sur les rivières sauvages et panoramiques protège le caractère libre des rivières en leur évitant d’être barrées, tout en permettant au public de les apprécier. Il encourage la gestion des rivières qui va au delà des frontières politiques et encourage la participation du public à la définition des objectifs de protection des cours d’eau.

Les rivières sont désignées selon trois classifications:

Rivières sauvages – Rivières ou tronçons de rivières exempts de retenue et généralement inaccessibles sauf par piste, avec des bassins versants ou des rivages essentiellement primitifs et des eaux non polluées. Ceux-ci représentent des vestiges de l’Amérique primitive.

Rivières panoramiques – Rivières ou sections libres de retenues, avec des rivages ou des bassins versants encore largement primitifs et des rivages en grande partie non aménagés, mais accessibles par endroits par des routes.

Rivières récréatives – Rivières ou sections facilement accessibles par la route ou le chemin de fer, qui pourraient être aménagées le long de leurs rives et qui pourraient avoir fait l’objet d’une mise en fourrière ou d’un détournement dans le passé.

Faits marquants:

1. La désignation de rivière sauvage et panoramique n’interdit pas la mise en valeur ni ne donne au gouvernement fédéral le contrôle de propriétés privées. Les loisirs, les pratiques agricoles, le développement résidentiel et d’autres utilisations peuvent continuer (voir la FAQ détaillée ici en anglais).

2. Les rivières ou sections de rivières désignées comme «sauvages», «panoramiques» ou «récréatives» sont protégées par une intendance volontaire des propriétaires fonciers et des utilisateurs des rivières, ainsi que par la réglementation et les programmes des gouvernements fédéral, étatiques, locaux ou tribaux.

3. Toutes les terres situées à l’intérieur des limites de rivières désignées ne sont pas ou ne seront pas de propriété publique, et la Loi limite la quantité de terres que le gouvernement fédéral est autorisé à acquérir auprès de vendeurs consentants.

4. La loi s’efforce d’équilibrer la construction de barrages et d’autres constructions sur des tronçons appropriés de rivières tout en protégeant en permanence certaines des rivières les plus exceptionnelles du pays. Pour ce faire, il interdit aux autorités fédérales de soutenir des actions telles que la construction de barrages ou d’autres activités en aval susceptibles de nuire à la fluidité de la rivière, à la qualité de l’eau ou à la valeur des ressources «remarquablement remarquables».

5. La désignation n’affecte pas les droits d’utilisation de l’eau existants ni la juridiction existante des États et du gouvernement fédéral sur les eaux, conformément aux principes de droit établis.

Aujourd’hui, le réseau hydrographique national protège 12 734 milles de 208 rivières réparties dans 40 États et dans le Commonwealth de Porto Rico. Cela représente moins d’un quart de un pour cent des rivières du pays. À titre de comparaison, plus de 75 000 grands barrages au pays ont modifié au moins 600 000 milles, soit environ 17% des fleuves américains.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter le site web www.wildandscenicrivers50.us. Pour une sélection de photos de Wild & Scenic Rivers, visitez la galerie d’images. D’autres photos sont disponibles sur Flickr à l’adresse www.Flickr.com/Photos/Wild_Rivers Lire la suite

La Victoire pour les « Courageuses de Kruščica »

Article traduit et extrait du site de Riverwatch

Les femmes ont quitté le pont après plus de 500 jours et nuits

Le 14 décembre 2018, les habitants de Kruščica en Bosnie-Herzégovine ont remporté un procès crucial contre deux projets hydroélectriques prévus sur leur petite rivière. La justice a arrêté tous les projets de barrage. Les « courageuses de Kruščica » ont enfin pu quitter le pont pour la première fois après plus de 500 jours et nuits. Après quelques célébrations, bien sûr…

«Nous sommes heureuses enfin de voir un changement dans l’amélioration et nous sommes vraiment reconnaissants envers toutes les organisations et les bonnes personnes pour leur soutien. À l’heure actuelle, nous sommes la communauté la plus fière de Bosnie-Herzégovine », a déclaré Amela Zukan, une de ces « femmes courageuses de Kruščica ».

Les « courageuses de Kruščica » ont bloqué un pont d’accès aux chantiers de construction de barrages depuis août 2017, 24 h sur 24, 7 jours sur 7. Pendant cette période, elles ont résisté à la violence policière, aux menaces des autorités régionales et des investisseurs, au climat glacial, etc. Elles ont acquis une renommée internationale grâce au documentaire Blue Heart, produit par la société Patagonia. Voir la bande annonce ici

C’est une bonne nouvelle pour les habitants de Kruščica et pour tous ceux qui se battent pour la protection des Balkans, le « Blue Heart of Europe ».

=> Plus d’informations (en Anglais) sur le procès sur le site de notre partenaire Blue Heart en Bosnie-Herzégovine, ONG « Centre pour l’environnement »