Déclaration des ONGs du monde entier publié lors d’un évènement paralèlle au World Hydropower Congress à Paris

Les Ongs de la societé civile du monde entier organisent un Sideevent au World Hydropower Congress in Paris.

Le thème EST LE SUIVANT : L’hydroÉnergie est-elle un obstacle ou une solution pour atteindre les objectifs de la COP21 de Paris ?

Le Congrès mondial de l’hydroélectricité, qui se tiendra à Paris les 14 et 16 mai, continue de présenter les grands barrages hydroélectriques comme étant une source d’énergie verte et propre

Le Congrès mondial de l’hydroélectricité, qui se tiendra à Paris les 14 et 16 mai, continue de présenter les grands barrages hydroélectriques comme étant une source d’énergie verte et propre. Organisé par le lobby industriel de l’Association internationale de l’hydroélectricité (IHA) en partenariat avec l’UNESCO, le titre de la conférence se lit comme suit: «L’accord de Paris sur le climat et les objectifs de développement durable».
> plus d’info sur le site officiel

N’oubliez pas qu’il y a 20 ans, la Commission mondiale des barrages avait déjà publié un document-cadre préconisant des pratiques respectueuses des droits de l’homme et de l’écologie. C’était le résultat d’un groupe de travail international avec des représentants de la Banque mondiale, des constructeurs de grands barrages, , des ONG environnementales et de représentant des peuple affecté.  Ce texte n’a malheureusement jamais été appliqué par l’industrie hydroélectrique qui a choisi de redéfinir ses propres critères et a fait sauter le reste en faveur de son « Protocole d’évaluation de la durabilité de l’hydroélectricité », qui en soi est rarement appliqué …

Appel urgent aux ONGs : Signez la lettre au Président de l’Albanie pour sauver la Vjosa, grande rivière sauvage

Appel urgent aux ONGs : Signez la lettre au Président de l’Albanie pour sauver la Vjosa, grande rivière sauvage,

40 barrages menacent ce grand fleuve encore sauvage. Les ONGs EURONATUR, ECOALBANIA et RIVERWATCH appellent les ONGs à signer une lettre adressée au Président de l’Albanie avant le 17 mai.

Veuillez lire notre news en anglais pour y trouver le texte et les instructions pour signer.

Merci,

votre ERN, European Rivers Nework

 

La préfète du Lot-et-Garonne ordonne la déconstruction du barrage de Caussade

Pas moins de 5 décisions de justice, favorables à FNE et la SEPANSO Aquitaine, quand à l’illégalité du projet, n’avaient empêchées la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne de construire une digue de 300 mètres de long sur 12 mètres de haut sur le ruisseau de Caussade dans le but de créer un lac artificiel de  920 000 m3 pour environ 20 agriculteurs.

Mais le 2 mai dernier l’Etat a pris un arrêté obligeant la Chambre d’agriculture de détruire sous 3 mois le barrage et de remettre en état le site sous 18 mois : restaurer le lit de la rivière, les zones humides, les habitats détruits des nombreuses espèces protégées ; mettre en place des mesures de compensation proportionnées aux impacts liés aux travaux illégaux…. L’arrêté précise également que la Chambre d’agriculture devra consigner 1 million d’euros montant correspondant aux travaux de suppression du barrage, avec une astreinte de 500€ par jour d’ici 3 mois si la retenue n’a pas disparu.

Dans un territoire où le manque d’eau est régulier, FNE dénonçait un racket de l’eau et un projet qui ne répondait en rien aux enjeux du changement climatique et du partage de la ressource. Dans sa décision de justice le tribunal aussi soulignait que ce projet est incompatible avec la directive-cadre sur l’eau et le SDAGE (Schéma Directeur d’aménagement et de gestion des Eaux) du bassin Adour-Garonne et sanctionnait l’absence de « contribution du projet à l’adaptation des productions agricoles au changement climatique ».

C’est une victoire pour les associations, qui suivront de près l’application de l’arrêté et compte sur les pouvoirs publics pour faire respecter les règles.

Lire le Communiqué de presse de FNE

Élections européennes de Mai 2019 : l’EEB nous donne matière à réfléchir !

Les élections européennes arrivent à grand pas !
L’EEB, ou Bureau européen pour l’Environnement, nous apporte des éléments pour un vote efficace et responsable, en nous incitant à « re-protéger » l’Europe…
En effet, sur les plans de la santé et de l’environnement, le droit européen nous a apporté beaucoup et doit continuer à pouvoir le faire,que ce soit dans la lutte contre le changement climatique, l’amélioration de la qualité de l’air, la protection des espaces naturels, la réduction des pollutions par le plastique et les produits chimiques toxiques…
Hélas, aujourd’hui, on ne peut plus considérer comme acquises ces protections essentielles de l’homme et de son environnement. Sous prétexte que cette réglementation est un « fardeau » pour les entreprises, certains politiciens tentent d’affaiblir ou de détruire les lois de l’UE. C’est ce qu’on appelle la « déréglementation ».

C’est pourquoi, en mai prochain, votre vote est crucial !
Informez-vous au mieux pour connaître les candidat(e)s qui maintiendront et renforceront la protection que nous assure l’Union Européenne.
>> Pour plus d’informations (site en anglais) https://eeb.org/events/eu2019/
>> Briefing pour les électeurs (en anglais) : « Will you vote to reprotect Europe ? »

NB : ERN France – SOS Loire Vivante est membre de l’EEB

« Renaissance de la Vallée de la Sélune » Colloque international – effacer, restaurer, valoriser – FIRST CALL

European Rivers Network, l’Agence Française pour la Biodiversité, la Fédération Nationale de la Pêche en France, Dam Removal Europe et  l’Institut National de Recherche Agronomique annoncent le colloque international sur les effacements de barrages et la renaturation de la Sélune du 24 au 26 septembre 2019 en Bretagne et Normandie (Mont Saint Michel).

La Sélune, fleuve côtier de la Manche, considéré comme la 3ème rivière de France en « potentiel Saumon », en cours de renaturation, sera au cœur du colloque et présenté avec différents points de vue (projet écologique, de territoire, programme de recherche…). Cet été, le barrage de Vezins (36m de haut) sera enlevé faisant de ce projet le plus grand projet d’effacement de barrage en Europe. Ces travaux de grande ampleur – qui seront suivi par l’effacement en 2021 du barrage de la Roche-qui-boit (16m), vont permettre d’améliorer la qualité de l’eau qui se jette dans la baie du Mont St Michel et redonner accès à plus de 70 km de rivière sur la Sélune. Une opportunité pour le territoire de créer de la valeur avec ce patrimoine restauré. Le projet bénéficie d’un important programme de suivi scientifique depuis plus de 6 ans (sociologique, géomorphologique et biologique) permettant de connaitre la vallée, aider la mise en œuvre et évaluer le projet.

3 jours de colloque présenteront une vision globale de la politique de restauration de la continuité en France et en Europe en mettant en avant les succès et les échecs, les moyens mis en œuvre, les défis et enjeux à intégrer, les outils et les travaux de recherche en cours. Des retours d’expériences européens et des Etats-Unis sur des projets d’effacement de barrage et des projets de territoire compatibles avec une rivière libre d’écoulement seront montrés.

Inscription et infos pratiques sur la page  www.ern.org/fr/colloque-international-selune/

Cet évènement s’inscrit dans la continuité des journées d’échanges internationales organisées par la plateforme Dam Removal Europe  – dont le prochain évènement aura lieu les 22 et 23 mai en Estonie – et permettra en Europe, en France et sur le bassin de la Sélune le partage de connaissances et d’expériences sur les effacements de barrages et les projets permettant la réappropriation de l’espace rivière.

 

Finlande : Enfin, le projet de barrage de Kemihaara abandonné, sur le fleuve Kemijoki !

La semaine dernière a, espérons le, sonné le glas pour le vieux projet de centrale hydroélectrique de Kemihaara (Vuotos), sur le fleuve Kemijoki, en Finlande.

Les marais tourbeux de Kemihaara, situés dans le Nord-Est de la Finlande, étaient menacés depuis de longues années par  un projet de centrale hydroélectrique, et par l’aménagement d’une retenue d’eau dans la zone du Vuotos, qui aurait entraîné la submersion de 250 km2 de tourbières et forêts en bordure de la rivière Kemijoki. L’argument mis en avant par les autorités de Laponie, outre la production d’hydroélectricité, était la protection des populations contre les inondations.

L’Association finnoise pour la conservation de la Nature a mené un rude combat durant 50 ans pour empêcher ce projet. La Cour administrative suprême a été saisie à deux reprises (2002 et 2019) et  deux fois, les « constructeurs »ont perdu. Le procès de 2002 avait été gagné grâce à la loi nationale sur l’eau, en 2019, c’est la désignation des tourbières en Natura 2000 (et donc la directive Habitats), ainsi que la loi nationale sur la conservation de la nature, qui a permis de sauver ces zones humides.

En 2019, donc, le Conseil d’État a rejeté la demande de dérogation aux règles Natura 2000 (article 6.4 de la directive Habitats) sollicitée par le constructeur en 2018. La décision du gouvernement s’appuie sur l’existence d’autres alternatives que ce lac artificiel. En d’autres termes, juridiques, le critère « absence de solution alternative » (article 6.4) n’ était pas rempli.

Pour plus d’informations :
Mr Tapani Veistola / Senior advisor Finnish Association for Nature Conservation / Helsinki, Finland
https://www.sll.fi/

Et pour ceux qui lisent le finnois, la décision rendue par le gouverment ;
https://www.kho.fi/fi/index/paatoksia/muitapaatoksia/muupaatos/1554870994926.html

Irak : le 1er forum de l’eau en Mésopotamie s’est tenu début avril !

Texte traduit d’après un article de Ercan Ayboga / Mesopotamia Ecology Movement + Initiative to Keep Hasankeyf Alive

Le 1er Forum de l’eau mésopotamien s’est tenu du 6 au 8 avril 2019 à Sulaimani (Sulaymaniyah) dans la région du Kurdistan en Irak. Plus de 150 militants de l’eau de la région de Mésopotamie et d’autres pays s’y sont réunis sur trois jours,  à l’université de Sulaimani.

Plusieurs ONGs de la société civile de toute la Mésopotamie – notamment des membres de la campagne Sauver le (fleuve) Tigre (STC) – ont organisé ce forum sur l’eau, composé de plusieurs sessions plénières et de neuf ateliers. C’était un espace ouvert pour donner la parole à la société civile de la région, trop souvent exclue des décisions relatives à l’eau. Le forum était accompagné d’une exposition de photos sur le haut bassin du Tigre.

Les activistes ont dénoncé les lourdes conséquences des barrages et autres infrastructures hydrauliques sur les structures sociales, les écosystèmes fluviaux, sur le patrimoine culturel et sur les économies locales. L’absence de processus démocratique dans les prises de décisions a également été soulignée. Un autre aspect important qui a été critiqué est l’utilisation des barrages en tant qu’arme par les États situés en amont, leur assurant une hégémonie sur les communautés plus en aval. Face à ces aspects négatifs, des approches alternatives solides ont été proposées.

Après des discussions animées qui ont suivi l’approbation de la déclaration finale, il a été décidé d’organiser le 2e Forum mésopotamien de l’eau à Diyarbakir (Amed).
Une phrase pourrait résumer les échanges de ce forum : Eau pour la Vie et Eau pour la Paix!

Vous pouvez trouver ici la déclaration finale, issue de ce 1er forum, en anglais.

Pour plus d’informations: https://www.savethetigris.org/international-mesopotamian-water-forum/

 

« Artifishal » : Nouveau documentaire de Patagonia sur les rivières et l’avenir des poissons sauvages

Le nouveau documentaire de Patagonia « Artifishal, dénonce les élevages intensifs de saumons dans les fermes aquacoles du nord de l’Europe. Ce film ouvre les yeux sur les conséquences de ces fermes pour nos poissons sauvages mais aussi pour nos rivières.

Cette nouvelle campagne de Patagonia est accompagnée d’une pétition en ligne soutenue par North Atlantic Salmon Fund Iceland, Redd Villaksen – Norwegian Wild Salmon Alliance, Salmon and Trout Conservation Scotland, Salmon Watch Ireland pour appeler les décideurs à interdire les fermes piscicoles en Europe et restaurer les milieux.

Plus d’infos : www.patagonia.com/artifishal.html

Une projection en avant-première du film est prévue le 24 avril à 19h30 à la Maison des Métallos à Paris.

Regardez la bande annonce :

 

logo Living Rivers Europe

375,000+citoyens disent à l’Europe « Gardez notre loi sur l’Eau”

La consultation publique de la Commission Européenne sur la Directive Cadre d’Eau s’est achevée hier, mercredi 12 mars.
375 386 personnes ont demandé à la Commission européenne de défendre cette législation. Cette consultation publique de l’UE devient ainsi l’une des plus importantes de toute l’histoire de l’Union européenne.
Les citoyens ont parlé haut et fort et ni la Commission Européenne ni les États membres ne pourront ignorer ce chiffre.

Un grand merci et toutes nos félicitations à tous les citoyens et ONG qui ont participé.
Les travaux de Living Rivers Europe ne s’arrêtent pas à la mobilisation pour la consultation publique, la coalition LRE continue de suivre les travaux de la commission.

Lire le Communiqué de presse de Living Rivers Europe (en anglais)
Brussels, 13 March 2019

375,386 people have called on the European Commission to defend Europe’s strong water law, making the EU’s public consultation on the legislation one of the largest ever in the history of the European Union. This law is critical to ensure that Europe’s rivers, lakes and wetlands are protected and brought back to good health.

The NGO-led #ProtectWater campaign inspired citizens across Europe and beyond to take a stand for Europe’s rivers, lakes and wetlands, and the strong law which protects them, the EU Water Framework Directive, during the European Commission’s ongoing fitness-check

“375,386 citizens have spoken up for Europe’s precious rivers, lakes and wetlands, and against their ongoing destruction. They have told their governments loud and clear not to undermine the EU water law – decision-makers must now listen up and take these voices seriously”, said Ester Asin, Director of WWF’s European Policy Office, “With 60% of Europe’s waters in a critical state, the need for action from Member States is urgent. They were meant to put a stop to this destruction when they signed up to the Water Framework Directive in 2000, but, instead, have spent the best part of two decades brazenly side-stepping their commitments and not implementing it. We urge them to own up to their inaction today and, instead of pushing for this law to be changed, take citizens’ views on board.”

 “One need only look elsewhere in the world to see that Europe is incredibly fortunate  to have a general and cross-border legal framework in the shape of the Water Framework Directive to protect its rivers, lakes and  wetlands, underlined Roberto Epple, President of the European Rivers Network,  “It would be shameful to weaken it. Citizens have understood that. Member States should respect this and move up a gear to achieve the results outlined in this text, which can be considered a treasure.”

The #ProtectWater campaign was led by WWF, the European Environmental Bureau, the European Anglers Alliance, the European Rivers Network and Wetlands International – who together form the Living Rivers Europe Coalition. It facilitated citizens’ participation in the European Commission’s public consultation on the Water Framework Directive (the only opportunity for the general public to have its say during the EU fitness-check) to express their clear opposition to changing the legislation. It was launched in October 2018 and went on to be supported by more than 130 civil society organisations, including national partners and offices of Greenpeace, BirdLife and Friends of the Earth, as well as unions.

 The EU’s official analysis of the public consultation, which closed on 11 March, is likely to be published in the autumn of 2019, with the final decision on the future of the legislation expected by the first half of 2020. As Living Rivers Europe, we will be there every step of the way to ensure that the Water Framework Directive remains intact, and will continue to push for this visionary legislation to be fully implemented by Member States and enforced by the European Commission so that it that the vast majority of Europe’s waters are returned to good health by 2027 (at the absolute latest).

 Telecharger le communiqué de presse complet (en anglais)

Contact:
Sophie Bauer, Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu
+32 471 05 25 1

Notes to the editor:

About the state of water in Europe:

About the #ProtectWater campaign:

  • The goal of #ProtectWater is simple: to defend the Water Framework Directive (WFD) and in doing so, protect Europe’s rivers, lakes, groundwater and wetlands, and the wildlife they house, for generations to come.
  • The campaign was led by Living Rivers Europe (WWF’s European network, the European Anglers Alliance, European Environmental Bureau, European Rivers Network, and Wetlands International), who together represent a movement of over 40 million people across Europe.
  • 130+ civil society groups went on to support the campaign
  • The campaign allowed anyone to easily take part in the European Commission’s public consultation on the evaluation of EU water policy, which includes the WFD.
  • By filling in the e-action’s form (available on livingrivers.eu as well as individual organisations’ websites), individuals could quickly and easily send the suggested response to the public consultation to the European Commission on their behalf.
  • For more information, please visit livingrivers.eu

About the EU Water Framework Directive (WFD):

  • The WFD is one of the EU’s most progressive pieces of environmental legislation. It requires the protection, enhancement and restoration of our rivers, wetlands, lakes and coastal waters.
  • Under the WFD, EU governments have committed to ensure no deterioration and achieve good status for the vast majority of all water bodies by 2015, and at the very latest by 2027.
  • The WFD is currently undergoing its standard review in the form of a ‘fitness check’. Every piece of EU legislation goes through this process. The fitness check will look at the relevance, effectiveness, efficiency, coherence and EU added value of the WFD (and its ‘daughter’ directives) and the Floods Directive. It includes the ongoing stakeholder consultation and public consultation.

Recommendations for improving the implementation of the Water Framework Directive:

The following recommendations outline some of the actions Member States and the Commission need to take to ensure no further deterioration occurs and that the majority of water bodies in the EU achieve good status by 2027.

  • Member States should develop more effective and ambitious third-cycle river basin management plans (2021-2027) and associated programmes of measures to bring European waters to good status by 2027.
  • Member States should significantly restrict their use of exemptions to exceptional cases only. To uphold the purpose and effect of the WFD, the European Commission should use enforcement measures to facilitate significant reduction in the use of exemptions.
  • Member States should strictly apply the non-deterioration principle and
    precautionary approach. They must protect remaining free-flowing, unaltered
    and clean stretches of rivers for their biodiversity and ecological values and
    not leave them open to further hydropower development and modifications
    for inland navigation.
  • Member States should increase the uptake of nature-based solutions and
    dam removal to ensure that freshwater biodiversity can spread back into
    degraded areas.
  • Member States should apply in full the ‘polluter/user pays principle’ in line with the WFD, ensuring that water pricing reflects the true value of water and that all users, including agriculture, contribute to the full costs of water services in a more equitable way, the European Commission should take prompt and
    effective enforcement actions to ensure introduction of adequate water pricing.
  • Member States should improve transparency and enable effective public
    participation in river basin management planning and application of
    exemptions (e.g. Article 4.7 WFD).
  • Member States and the European Commission should ensure coherence between management and conservation of water ecosystems and relevant sectoral policies (most notably energy, agriculture, transport, flood management).
  • Member States and the Commission should improve procedures and introduce effective tools for preventing, detecting and sanctioning breaches of established water and conservation laws.