Prix « Georges Emblanc » pour la culture du fleuve, la prévention du risque inondation, et la biodiversité » : annonce des lauréats

Lancé pour la première fois en 2019, le « Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité », porté conjointement par ERN et par l’EPTB Seine Grands Lacs, vise à récompenser des étudiants ayant réalisé au cours des trois dernières années des travaux sur un projet éducatif lié aux fleuves, sur la thématique inondation/étiage ou la biodiversité dans les zones humides et sujets apparentés comme le changement climatique.
Ce prix veut aussi rendre hommage à Georges EMBLANC, expert reconnu des milieux professionnels et institutionnels pour ses connaissances sur les rivières et les écosystèmes d’eau douce. Homme de valeur et de conviction, Georges nous a quitté accidentellement le 11 mars 2017  et le prix qui porte son nom, vient récompenser des jeunes gens, étudiants ou professionnels s’engageant au service des autres ou pour la protection de la nature. Ce prix vient perpétuer le goût qu’il avait de transmettre et partager le savoir et les connaissances sur les sujets qui lui tenaient à cœur.

Au total, une douzaine de candidatures ont été reçues et soumises au jury. Après des arbitrages difficiles étant donnée la qualité des dossiers reçus, 3 lauréats ont été désignés et se sont vus remettre leur prix le 4 juin dernier, à Paris, à l’occasion de la rencontre inter PAPI (Programmes d’Actions de Prévention des Inondations), en présence de Nicole et Baptiste Emblanc, l’épouse et le fils de Georges Emblanc. Toutes nos félicitations vont donc à :

  • Noémie THOMAS, diplômée de l’INSA de Strasbourg et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, lauréate du Premier prix Georges Emblanc 2019 pour son mémoire sur : « L’eau : Outil d’urbanisme pour l’adaptation au changement climatique Exploration dans la Région Grand Est »
  • Marion PERNEY, titulaire d’un master en architecture de Université catholique de Louvain (Belgique), et de la Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale et d’urbanisme – LOCI Bruxelles, lauréate du Deuxième prix Georges Emblanc 2019 pour son mémoire « Résilience d’un territoire inondable – Entre surface et sous-face ».
  • Arnaud MANRY, diplômé du Master 2 IMSGA spécialité « Gestion des situations de crise » de Université de Technologie de Troyes pour son mémoire « Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ? ».

Lors de la cérémonie, les prix ont été remis aux lauréats par Frédéric MOLOSSI, président de l’EPTB Seine Grands Lacs, Roberto EPPLE, président d’ERN France et Daniel Marcovitch, co-président de la Commission Mixte Inondations. Une nouvelle édition du prix Georges Emblanc sera très probablement lancée en 2020.

 

France / Sélune : Le plus important chantier d’effacement de barrage de l’Europe est lancé

Photo : Copyright Vincent M.

Fleuve Sélune, Normandie, France, le 12 juin 
Ce jour une première brèche a été réalisée dans le barrage de Vezins, haut de 36 mètres, marquant ainsi le début des travaux du plus grand effacement de barrage jamais réalisé en Europe.

Cet événement notable s’inscrit dans un projet à plus long terme visant à libérer la Sélune pour permettre le retour du saumon, de l’anguille et d’autres espèces sauvages dans le fleuve et dans la baie du Mont-Saint-Michel !

Prévue sur les deux prochaines années, la suppression de deux anciens barrages obsolètes (Vezins et La Roche Qui Boit), sur le cours de la Sélune, restaurera 90 km de rivière, en améliorant la qualité de l’eau et en permettant aux poissons migrateurs de retrouver leurs frayères situées à l’aval. Ce processus d’effacement commence par la réalisation de quelques brèches dans l’ouvrage de Vezins, visant à évacuer d’éventuelles crues, avant un effacement complet au cours de l’été.

« L’effacement du barrage de Vezins marque un tournant dans la position de l’Europe à l’égard de ses rivières : au lieu de construire de nouveaux barrages, les pays se mettent à agir pour retrouver des rivières en bonne santé et restaurer la biodiversité », a déclaré Roberto Epple, président d’European Rivers Network et lauréat du prix Euronatur 2018. « La nature se rétablit remarquablement rapidement lorsqu’un barrage est supprimé ; j’ai hâte de revoir le saumon nager devant le Mont Saint-Michel et frayer près des sources de la Sélune. »

Historiquement, en effet, la Sélune accueillait des saumons, qui venaient s’y reproduire. Mais la construction de ces deux grands barrages a bloqué le passage aux poissons… Les populations de saumon se sont alors effondrées, ce qui a mis un terme à la pêche de cette espèce. Supprimer les barrages contribuera au retour des poissons sauvages et de la biodiversité sur le fleuve, et par conséquent au retour de toutes les activités récréatives et touristiques associées.

Les obstacles artificiels constituent l’une des plus grandes menaces pour les écosystèmes fluviaux, en impactant ce qu’on appelle la « continuité écologique ». Ces barrages bloquent l’écoulement naturel des sédiments vers l’aval et empêchent les poissons migrateurs de remonter ou de descendre le cours d’eau pour accomplir leur cycle de vie. À l’échelle mondiale, les populations d’espèces d’eau douce ont ainsi diminué de 83% en moyenne depuis 1970.

Heureusement, de nombreux pays européens l’ont compris et ont commencé à supprimer de vieux barrages car les avantages économiques, environnementaux et sociaux qui en découlent l’emportent haut la main sur les scénarios de remplacement de ces barrages.

On estime que plus de 3 500 obstacles ont déjà été supprimés en Europe, mais « Il existe des dizaines de milliers de vieux barrages inutiles en Europe qui peuvent et devraient être supprimés », déclare Arjan Berkhuysen, directeur général de la World Fish Migration Foundation. « Nous espérons qu’en effaçant d’une part les grands barrages comme celui de Vezins, mais aussi de plus petits obstacles grâce à des efforts locaux, nous pourrons restaurer ces sources de vie importantes. »

Ce projet remarquable sur la Sélune mesurera les effets de l’enlèvement d’un barrage sur dix ans de données environnementales.

Plus d’infos sur le projet : https://www.ern.org/fr/selune-libre/

Contact
Roberto EPPLE, Président European Rivers Network  France / Amis de la Sélune,
Portable : 06-08-62-12-67 email : roberto.epple@ern.org

Corinne Ronot : Chargé de projet, ERN France , Portable +33 (0) 6 21 84 47 93   email corinne.ronot@rivernet.org

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>> Télécharger le Communiqué de Presse

Notes aux rédacteurs:
Des photos du barrage et du début des travaux sont disponibles ici  

Video des premiers travaux ici (Gazette Hebdo) : https://www.youtube.com/watch?v=NZkVVEzHnGU&feature=youtu.be

Renouvellement des concessions sur le Doubs franco-suisse : les ONGs demandent à être associées !

Les concessions des trois ouvrages hydroélectriques présents sur le Doubs franco-suisse (Le Châtelot, Le Refrain et La Goule) atteignent bientôt leur échéance (respectivement 2024, 2028, 2032).
Le renouvellement des concessions de ces ouvrages sera concédé par les deux Etats sur la base de la nouvelle convention franco-suisse actuellement en cours de négociation.

Les associations environnementales et de pêche françaises et suisses sont déjà fortement impliquées dans le comité de suivi environnemental du nouveau règlement d’eau (signé en 2017) qui renforce le principe de coordination de la gestion des trois concessions en vigueur. Le Doubs étant un cours d’eau doté d’un très haut statut de protection, il est primordial que la société civile, à travers les ONG, soit dès le début associée à la définition des conditions-cadres pour le renouvellement des concessions.

Pour cette raison, plusieurs ONG (FNE, ERN, CPE, FNPF, ANPER-TOS) ont adressé début juin un courrier au Ministère de l’Environnement français demandant la création d’un groupe d’accompagnement aux négociations et bien-entendu, l’intégration des ONG dans ce groupe. Un courrier similaire a été adressé par les ONG suisses auprès du gouvernement suisse.

Photo Copyright ERN France : Cascade du Saut du Doubs (site classé) à la frontière franco-suisse

Succès du dernier séminaire sur l’effacement des barrages en Europe – 22 – 23 mai, Pärnu, Estonie

Le 22 et 23 mai dernier se tenait à Pärnu en Estonie le Seminaire « Let it Flow » sur l’effacement des barrages en Europe, organisé par la plateforme Dam Removal Europe, le World Fish Migration Fundation et le Agence Estonienne de l’Environnement. L’occasion a été donnée de visiter les travaux de restauration sur la rivière Pärnu, […]

« Love Flows » : très beau film pour vous engager à participer à la prochaine journée mondiale des poissons migrateurs

Ce documentaire réalisé par Francisco Campos-Lopez (réalisateur primé) retrace les événements de la Journée mondiale des poissons migrateurs en 2018 et met en lumière l’impact des barrages et les personnes qui s’emploient à restaurer nos rivières. Ce film donne une voix à ces poissons migrateurs en montrant les actions : célébrations, connaissances, restauration que nous pouvons mettre en place pour les préserver.

En mars 2019, le film a été sélectionné pour le Festival du film environnemental de Washington DC.

Participez à la prochaine Journée Mondiale des Poissons Migrateurs le 16 mai 2020! L’objectif est d’organiser plus de 1000 événements locaux à travers le monde pour une résonance globale. Organisez un évènement, créons l’impact !!

Plus d’infos sur la Journée Mondiale des Poissons Migrateurs

Regarder, diffuser la video !

# ProtectWater : remise officielle des signatures de la consultation publique

Jeremy Wates, secrétaire général du Bureau européen de l’environnement (BEE), a officiellement remis, au nom de la coalition Living Rivers Europe, les signatures de la consultation publique. Elle s’est déroulée avant la réunion informelle du Conseil « Environnement » des 21 et 22 mai, en Présence de Karmenu Vella, commissaire à l’environnement et des ministres de la Roumanie, de l’Autriche et du Luxembourg.

Rappelez-vous: du 9 octobre au 12 mars, dans le cadre de la campagne #ProtectWater, plus de 375 000 citoyens à travers l’Europe ont demandé à la Commission européenne que la DCE reste inchangée.

(De gauche à droite : EU Director General for Environment, Mr. Callega Crespo; EU Commissioner Vella; Minister Gravilescu (Environment Minister for Romania); EEB Secretary General Jeremy Wates (representing the campaign); Minister Dieschbourg (Environment Minister, Luxembourg); Mr. Gunter Liebel (Water Director, Austria), Minister Denes (Minister of Waters and Forests, Romania).

Plus d’info sur la campagne Protectwater et la coalition Living Rivers Europe

logo Living Rivers Europe

Le secrétaire d’État Jochen Flasbarth, représentant allemand au Conseil de l’Environnement a déclaré que la DCE ne devrait pas être rouverte.

Lors de la dernière réunion informelle du Conseil de l’environnement, le 21 mai, le représentant allemand au conseil, le secrétaire d’État Jochen Flasbarth, a déclaré que la DCE ne devrait pas être rouverte.

Cette déclaration officielle était accompagnée d’un tweet: 

( Traduction: Lors de la réunion informelle du Conseil de l’environnement à Bucarest, j’ai clairement indiqué que nous ne voulions pas de changements dans la directive-cadre sur l’eau. Les objectifs pour le bon état de nos eaux doivent être atteints avec ambition d’ici 2027).

Félicitations pour avoir défendu l’une des législations environnementales les plus avancées en Europe! C’est une excellente nouvelle pour tous les citoyens qui ont signé la campagne Protectwater! Un élan inspirant à suivre par les autres États membres!

Plus d’infos, voir notre dernière news à ce sujet

Publication printanière de notre Rivernews Europe

Notre Rivernews Europe est tout juste disponible (seulement en anglais). Retrouvez la ici ! Bonne Lecture

Au sommaire :

  • Industry’s  « wishlist » to weaken EU law
  • European elections May 2019 : the European Environmental Bureau gives us food for thought !
    Dams & Hydro  – World Hydropower Congress and side events
  • Balkan rivers : Successes & new Threats
  • Impressive large Dam Removal  events ahead
  • Wild Rivers
  • Biblic rivers under pressure
  • Do you know « Hydrodiplomacy » ?
  • Patagonia Enterprise increases its support to save the planet and its rivers
  • SAVE THE DATE
  • RELATED PUBLICATIONS

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Rapport du WWF et TNC : « Une connexion fluide : un avenir renouvelable pour les rivières, le climat et la population »

Le WWF et The Nature Conservancy ont publié ce 13 mai, à la veille du Congrès mondial de l’hydroélectricité qui se tient à Paris du 14 au 16 mai, un rapport important sur l’accélération de la révolution des énergies renouvelables . Ce rapport s’intitule : « Une connexion fluide : un avenir renouvelable pour les rivières, le climat et la population »

Il montre comment sont conciliables les objectifs climatiques (maintenir le réchauffement en dessous de 1,5 degré) et énergétiques (fournir de l’électricité au milliard de personnes actuellement inaccessibles), sans sacrifier les dernières rivières libres de la planète, et donc en permettant le maintien de tous les services essentiels rendus par ces ecosystèmes.

Le rapport est une collaboration entre WWF, TNC, UICN, le Stimson Center, l’Université de Californie, Berkeley, l’Université de Californie, Los Angeles, l’Université de Manchester et l’Institut Woods pour l’environnement de l’Université Stanford.

> Lire le résumé en français

> Lire le rapport complet en anglais

L’avenir des rivières de l’UE: un nouveau document présente la liste des souhaits dévastateurs des lobbies industriels

Les industries non durables, dont l’agriculture industrielle, l’hydroélectricité et les industries minières, font pression pour des modifications dévastatrices de la directive-cadre sur l’eau (DCE).

Le nouveau document des ONG (WEAKENING THE EU WATER LAW: INDUSTRY’S WISH LIST) montre que si les souhaits sont exhaussés, certaines modifications donneraient le feu vert pour développer des activités encore plus destructrices, ce qui pourrait causer des ravages à nos cours d’eau et lacs. Cependant, loin d’obliger ces acteurs à modifier leurs pratiques, certains États Membres ont dressé une liste de souhaits tout à fait similaire, soulevant de sérieuses questions quant à la définition de leurs véritables intérêts.

Ce papier, publié avant la réunion informelle du Conseil « Environnement » à Bucarest, en Roumanie, les 20 et 21 mai, et repris dans une lettre adressée aux ministres de l’Environnement des États membres de l’UE, lance la deuxième étape de la campagne menée par Living Rivers Europe pour garantir l’intégrité de la DCE et fait suite à la campagne #Protectwater au cours de laquelle plus de 375 000 citoyens ont exprimé leur souhaite que la DCE reste inchangée.

Télécharger le rapport (anglais)

Lire la lettre adressée aux Ministres de l’Environnement de l’UE

Accéder à la page de la campagne

 

 

Read Press release from Living Rivers Europe (anglais)
Brussels, 15 May 2019


Unsustainable industries, including industrial agriculture, hydropower, and coal mining, are lobbying for devastating changes to the EU water law – the Water Framework Directive (WFD).

A new paper from environmental groups [1] shows that, if ever put into effect, such changes would give these sectors the green light to undertake even more destructive activities, potentially causing havoc on our rivers and lakes. But, far from obliging these sectors to clean up their act, some Member States have compiled a strikingly similar wish list, raising serious questions as to where their true interests lie.

The paper, developed by WWF, EEB, Wetlands International, the European Anglers Alliance and European Rivers Network – who together form the Living Rivers Europe coalition – is published ahead of an informal meeting of the Environment Council in Bucharest, Romania on 20 and 21 May. Environment Ministers from all EU Member States will come together to discuss, amongst other topics, issues related to water management across the EU. The gathering comes in the wake of scientists declaring a state of ecological emergency, with extensive research confirming that nearly 75% of freshwater resources are now devoted to agriculture alone, and freshwater ecosystems are showing the highest rate of decline.

“Rivers, lakes and wetlands are our life-support systems, but they are being annihilated under our very eyes. We have the legal tool to stop this – the EU water law – but Member States must actively stand up to the sectors that pollute and destroy the most”, said Andreas Baumüller, Head of Natural Resources at  WWF’s European Policy Office. “Through the civil society-led #ProtectWater campaign, more than 375,000 citizens called for the water law to remain unchanged. Member States’ alignment with the positions of business lobbies begs the question: Do they really have the best interests of their citizens at heart?”

The briefing shows the clear alignment between the wishes of some Member States and those of lobby groups representing the interests of the agriculture, hydropower and mining sectors, as well as German industry associations (comprised of representatives of the construction, chemicals, and pharmaceuticals industries, amongst others). These parties want to weaken the WFD’s ambitious scope and environmental objectives, and attack two of the law’s most visionary cornerstones – the “one-out, all-out principle”, as well as the “non-deterioration obligation”, both crucial in assessing the health of freshwater bodies.

Where they differ is in their reasoning, which is completely contradictory – whilst Member States argue that these changes are needed to maintain ambition in EU water management, industry groups ask for changes because the current system is too ambitious.

« Industry groups and some EU member states are calling for the same changes to the EU water law – but, bizarrely enough, how they justify the need for these changes is poles apart: Whilst some governments say they are trying to be more ambitious to protect water, the industry groups say they want these changes because the current rules are too stringent. So, if Member States want to be truly ambitious, the current law needs to be kept and the focus needs to be on properly implementing it to protect the environment and human health, » said Sergiy Moroz, Water and Biodiversity Policy Officer at the EEB.

These arguments and questions have also been reflected in a letter sent by Living Rivers Europe to the Environment Ministers of EU Member States ahead of next week’s meeting in Bucharest.

ENDS

Télécharger le pdf

Contact:
Sophie Bauer, Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu
+32 471 05 25 1

[1] Living Rivers Europe, 2019, Weakening the EU water law: Industry’s wish list

[2] According to the “one-out, all-out principle”, a water body (such as a  river, lake or wetland) is only considered healthy if all the quality elements (for example the flow, whether it is biodiversity-rich, whether there are chemical substances) are in good status, and the overall status is defined by the quality element in the lowest class.

[3] Within the Water Framework Directive, Member States must ensure that the current state of of any given water body does not deteriorate any further.

[4] Officials from several Member States have drafted a paper on the Future of the EU Water Policy for the meeting of EU Water Directors in November 2018. The paper put forward several amendments to the WFD.

Notes to the editor:

About the EU Water Framework Directive (WFD)

  • The WFD is one of the EU’s most progressive pieces of environmental legislation. It requires the protection, enhancement and restoration of our rivers, wetlands, lakes and coastal waters.
  • Under the WFD, EU governments have committed to ensure no deterioration and achieve good status for the vast majority of all water bodies by 2015, and at the very latest by 2027.
  • The WFD requires Member States to aim to achieve at least good status in each water body within their river basin districts. Each Member State must produce a plan for each of the river basin districts within its territory. Member States should also coordinate the preparation of River Basin Management Plans (RBMPs) for international river basin districts (iRBDs).
  • Plans must include objectives for each water body, reasons for not achieving objectives where relevant, and the programme of measures required to meet the objectives.
  • In line with the WFD, the European Commission is required to publish a report on the implementation of the Directive every six years. The report has to include among other things a review of progress in the implementation of the Directive and a survey of the RBMPs submitted in accordance with Article 15, including suggestions for the improvement of future plans. First reports assessing RBMPs were published by the Commission in 2012; this report looks at 2nd cycle of River Basin Management Plans (2015-2021).
  • The Commission at the same time also published a report on the implementation of Floods Directive (FD), assessing flood risk management plans (FRMPs), member states were required to submit in 2015.
  • Where implemented, the WFD has proved to be effective in achieving its goals of good water status and non-deterioration, successfully balancing environmental, social and economic requirements.
  • The WFD is currently undergoing its standard review in the form of a ‘fitness check’. Every piece of EU legislation goes through this process. The fitness check will look at the relevance, effectiveness, efficiency, coherence and EU added value of the WFD (and its ‘daughter’ directives) and the Floods Directive. It includes the ongoing stakeholder consultation and public consultation.