Archive d’étiquettes pour : Living Rivers Europe

logo Living Rivers Europe

Lettre ouverte : Compter sur l’hydroélectricité pour accélérer le déploiement des énergies renouvelables en Europe est irresponsable

Plus de 100 ONGs de toute l’Europe, dont ERN, demandent aux décideurs de l’UE de protéger les rivières d’Europe contre le déploiement de nouvelles centrales hydroélectriques lors de la prochaine réunion sur la révision de la directive énergies renouvelables.

A l’instar de ce qui se passe actuellement en France sur le projet de loi pour l’accélération des ENR, les institutions européennes entament la phase finale des négociations, avec le risque que davantage d’incitations soient données au développement de l’hydroélectricité en Europe. La lettre comporte deux demandes clés : exclure les nouvelles centrales hydroélectriques des « zones propices au déploiement des énergies renouvelables » et d’inclure des critères de durabilité reconnaissant que l’hydroélectricité a des impacts directs sur les écosystèmes d’eau douce qui doivent être atténués.

Le potentiel hydroélectrique ayant déjà été largement exploité en Europe, les nouvelles centrales hydroélectriques ne contribueraient que faiblement à la transition énergétique, surtout en période de changement climatique, et causeraient d’immenses dégâts à nos rivières.

En 2020 déjà, 150 ONG avaient signées un manifeste demandant aux décideurs de l’UE d’arrêter le développement de nouvelles centrales hydroélectriques en Europe.

 

Lire la lettre ouverte en anglais

Lire la proposition de traduction par ERN

 

 

 

La législation européenne sur l’eau ne sera pas modifiée, confirme la Commission européenne

C’est un jour historique pour les rivières, les lacs et les zones humides d’Europe, la Commission européenne a annoncé le 22 juin que la législation de l’UE sur l’eau – la directive-cadre sur l’eau – ne sera pas modifiée. Nous nous réjouissons de cette excellente nouvelle après plus de deux années d’évaluation approfondie.

C’est dans une déclaration au POLITICO, que le commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius, a confirmé la nécessité de se concentrer sur le soutien à la mise en œuvre et à l’application de la directive « sans la modifier ». Le message de la Commission est clair : la DCE est un élément essentiel de la législation environnementale de l’UE et est là pour rester sous sa forme actuelle.

La Commission européenne doit maintenant travailler avec tous les acteurs concernés pour accélérer la mise en œuvre et faire en sorte que les objectifs de la DCE soient atteints au plus tard en 2027. Les lacunes dans la mise en œuvre de cette loi, mises en évidences par l’évaluation, devront être comblées tout en mettant en place le « Green Deal » européen ».

Ci-dessous le communiqué de presse de la coalition Living Rivers Europe (traduit depuis la version anglaise)

En ce jour historique pour les rivières, les lacs et les zones humides d’Europe, la Commission européenne a annoncé que la solide législation de l’UE sur l’eau – la directive-cadre sur l’eau – ne sera pas modifiée.

Dans une déclaration au POLITICO, le commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius, a confirmé la nécessité de se concentrer sur le soutien à la mise en œuvre et à l’application de la directive « sans la modifier ».

Le message de la Commission est clair : la DCE est un élément essentiel de la législation environnementale de l’UE et est là pour rester sous sa forme actuelle.

La décision intervient six mois après que la loi ait été jugée « adaptée à son objectif », à l’issue d’une évaluation approfondie de deux ans. Au cours de ce processus, plus de 375 000 citoyens ont demandé que la loi soit maintenue dans sa forme actuelle et mieux appliquée par leurs gouvernements.

La décision de la Commission est saluée par le WWF, le BEE, la European Anglers Alliance, le Réseau européen des rivières et Wetlands International, qui forment ensemble la coalition Living Rivers Europe et ont mené la campagne #ProtectWater pour sauvegarder la DCE.

La DCE est l’un des textes législatifs environnementaux les plus ambitieux et les plus complets de l’UE. Elle fixe l’objectif d’avoir 100 % des écosystèmes d’eau douce de l’UE en bonne santé d’ici 2027 au plus tard [1], contre seulement 40 % actuellement [2]. L’UE doit atteindre cet objectif afin de préserver ses ressources en eau et de garantir que l’Europe puisse s’adapter au changement climatique. Mais la mise en œuvre de la législation par les États membres a été faible et la volonté politique de la faire appliquer dans la pratique est faible. De nombreuses pressions ont également été exercées pour affaiblir la législation, notamment par les groupes de pression de l’industrie. 

Ester Asin, directrice du bureau de la politique européenne du WWF, a déclaré

« Une bonne législation n’est pas quelque chose qu’on peut trafiquer. L’UE a besoin de la directive-cadre sur l’eau pour sauvegarder son approvisionnement en eau, arrêter et inverser la perte de biodiversité et lutter contre le changement climatique. Nous félicitons la Commission de s’en tenir à des preuves solides, de prendre en compte l’avis des citoyens européens et de donner suite aux ambitions du « Green Deal » européen et de la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité. Mais à l’approche de 2027, une meilleure mise en œuvre doit commencer dès maintenant. Nous sommes impatients de travailler avec la Commission pour faire en sorte que la loi ne fonctionne pas seulement sur le papier, mais aussi dans la pratique, afin de redonner enfin vie à nos rivières ».

Avec cette annonce, il est clair qu’il ne peut y avoir d’autres retards de la part des États membres. La Commission européenne doit maintenant travailler avec tous les acteurs concernés pour accélérer la mise en œuvre et faire en sorte que les objectifs de la DCE soient atteints au plus tard en 2027. Les États membres devront mettre tout en œuvre pour le prochain cycle des plans de gestion des bassins hydrographiques (RBMP).

Depuis le lancement du bilan de santé, la DCE a reçu le soutien public de centaines de milliers de citoyens et de scientifiques de l’UE. Le rôle essentiel de la DCE pour enrayer le déclin de la biodiversité en eau douce a été souligné dans une lettre de près de 6 000 scientifiques, envoyée à la Commission à la fin de l’année dernière. La DCE bénéficie également du soutien public d’un groupe d’entreprises, qui ont demandé à la Commission et aux États membres de l’UE de préserver cette loi révolutionnaire dans sa forme actuelle.

Roberto Epple, président de ERN France, a déclaré :

C’est une belle victoire après deux années d’évaluation de la directive, un succès de la campagne #protectwater menée par la coalition Living Rivers Europe dont ERN fait partie, et soutenue par des milliers de citoyens et centaines d’ONGs. La France d’ailleurs ne s’y était pas trompée en demandant au mois de mars 2020 que la Directive ne soit pas modifiée. Cette étape franchie, il faut désormais se concentrer sur l’accélération des efforts de restauration et de protection de nos écosystèmes d’eau douce. Le contexte actuel, crise covid19, sécheresses  à répétition, etc. mais aussi le green deal européen, la stratégie biodiversité de l’UE ne nous laisse plus le choix, tous les acteurs, y compris industriels doivent répondre présent et être à la hauteur des défis à relever pour faire de la protection de l’eau une réalité.

Sergiy Moroz, responsable politique pour l’eau et la biodiversité au BEE, a déclaré :

« La crise des coronavirus a mis en évidence l’importance d’écosystèmes sains comme assurance contre les pandémies, en plus des innombrables autres avantages que procurent des environnements aquatiques sains et résistants. En donnant le feu vert final à la législation révolutionnaire de l’UE sur l’eau, la Commission européenne et les États membres peuvent maintenant se mettre au travail : Faire en sorte que nos rivières, nos lacs et nos nappes phréatiques soient en bonne santé écologique d’ici 2027 au plus tard. Les lacunes dans la mise en œuvre de cette loi, mises en évidence lors de l’évaluation, devront être comblées tout en mettant en place le « Green Deal » européen ».

Steven Weiss, professeur associé à l’Institut de zoologie de l’Université Karl-Franzens de Graz et signataire de la lettre des scientifiques, a déclaré

« En tant que l’un des quelque 6 000 scientifiques qui ont signé une lettre de soutien à la directive-cadre sur l’eau, je suis ravi de voir que la Commission européenne a pris en compte l’avis de la communauté scientifique. Les espèces d’eau douce sont actuellement les plus vulnérables en Europe. La mise en œuvre intégrale de la directive-cadre sur l’eau est essentielle pour inverser cette tendance et pour protéger la diversité de la vie et des processus que les écosystèmes d’eau douce soutiennent ».

Contact:
Sophie Bauer
Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu 
+32 471 05 25 11

Références:

[1]L’échéance initiale pour atteindre cet objectif final était 2015, et elle a été manquée de peu. Avec 60 % des eaux de l’UE qui ne sont toujours pas saines, la Commission européenne et les États membres doivent tout mettre en œuvre pour stimuler la mise en œuvre et respecter l’échéance finale de 2027.

[2] Les dernières données de l’Agence européenne pour l’environnement montrent que 60 % des eaux douces de l’UE ne sont actuellement pas saines et ne répondent pas aux normes de la DCE (AEE, European waters — Assessment of status and pressures 2018)

Notes à l’éditeur :

La Commission européenne fait face aux pressions exercées pour affaiblir la législation européenne sur l’eau :

  • Depuis le lancement de l’évaluation de la Commission européenne, la directive-cadre sur l’eau a subi d’importantes pressions de la part des groupes de pression des entreprises, qui ont fait pression pour un affaiblissement de la législation. Nombre de ces groupes représentent des secteurs qui exercent une pression énorme sur les écosystèmes d’eau douce, notamment l’industrie hydroélectrique et l’agriculture industrielle.
  •  En mars de cette année, l’organisation de lobbying BusinessEurope a tenté d’influencer un échange de vues sur le suivi de l’évaluation de la directive qui a eu lieu au Conseil « Environnement », en demandant des exigences moins strictes en matière de protection de l’eau. Une majorité d’États membres ont exprimé leur soutien aux conclusions de la vérification de la conformité de la directive-cadre sur l’eau avant et le jour de cette réunion. Plusieurs – dont la France, l’Autriche, le Danemark et la Grèce – ont déclaré que la DCE doit être maintenue dans sa forme actuelle.

Ce dont nous avons besoin maintenant :

La Commission européenne doit maintenant travailler avec les États membres et tous les acteurs concernés pour accélérer la mise en œuvre et veiller à ce que les objectifs de la DCE soient atteints au plus tard en 2027. Concrètement, nous allons chercher à combler les lacunes suivantes en matière de mise en œuvre :

Sur la suppression des barrages :

  • Dans le passé, les plans de gestion des bassins hydrographiques (RBMP) des États membres ont manqué l’occasion d’améliorer la santé des rivières en s’attaquant aux pressions hydromorphologiques (modifications de la forme physique et/ou du débit d’une masse d’eau), notamment par la suppression de barrages. La suppression des barrages présente des avantages économiques importants, en termes de création d’emplois, et est rentable par rapport aux coûts d’entretien de barrages obsolètes, et accroît la résistance aux phénomènes météorologiques extrêmes.
  • Si la stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité comporte l’engagement concret de restaurer 25 000 km de cours d’eau à débit libre (y compris par la suppression de barrages), ni cette stratégie ni le plan de relance ne précisent comment la Commission soutiendra financièrement cet objectif. Un financement spécifique est nécessaire pour concrétiser cet engagement, et l’initiative sur le capital naturel et l’économie circulaire proposée dans le cadre du plan de relance pourrait en être l’occasion. Libérer de l’argent pour cette initiative est une solution gagnante pour tous, car elle contribue à atteindre les objectifs de la stratégie en faveur de la biodiversité et ceux de la directive-cadre sur l’eau.

Sur la sécheresse :

  • Les stratégies de gestion de la sécheresse doivent être élaborées dans le cadre des plans de gestion des bassins hydrographiques des États membres et en tant que réponse préventive au changement climatique, et non pas uniquement en tant que réponse d’urgence lorsque les sécheresses ont déjà frappé. La gestion de l’eau n’est pas une question isolée et doit être abordée de manière globale, comme l’exige la DCE.

Sur le financement :

  • Le rapport de la Commission européenne sur la mise en œuvre de la DCE et les conclusions du bilan de santé ont souligné que le manque de financement était un obstacle important à la mise en œuvre de la loi. Si les États membres mettaient pleinement en œuvre le recouvrement des coûts dans le cadre de la DCE, ils ne se priveraient pas d’une source de revenus. En outre, ils veilleraient à ce que les coûts de la mise en œuvre des mesures ne soient pas uniquement supportés par les consommateurs, tout en encourageant les bonnes pratiques.

En ce qui concerne l’hydroélectricité :

  • La pression exercée par les barrages hydroélectriques sur les rivières européennes est immense, avec plus de 20 000 centrales existantes et plus de 8 000 autres en projet. Les coûts de l’énergie solaire et éolienne étant en chute libre, l’UE doit investir dans ces options renouvelables plutôt que de donner le feu vert à un plus grand nombre de centrales hydroélectriques, et investir dans la rénovation des centrales hydroélectriques existantes.

21 Juillet 2020 : 1000ème jour du processus de révision de la DCE ! Il est temps pour la Commission Européenne de conclure ce débat !

AGISSEZ MAINTENANT !!

Le 21 juillet marquera le millième jours depuis le lancement de l’examen indépendant de notre législation européenne sur l’eau (Directive Cadre Eau).

Dès à présent et jusque début juillet, les citoyens européens, via la campagne “Protectwater”, sont appelés à se mobiliser une nouvelle fois auprès de la Commission pour la faire stopper un débat sans fin sur d’éventuelles modifications qui risqueraient d’affaiblir cette loi unique.
Ecrivez personnellement, via un formulaire à la Commission Européenne pour lui exprimer avec vos propres mots cette incompréhension et le besoin urgent de statuer pour protéger nos fleuves et rivières d’Europe. Le formulaire vous permet d’envoyer un message depuis votre propre boîte mail directement à Virginijus Sinkevičius, commissaire européen chargé de l’environnement, des océans et de la pêche, et à Frans Timmermans, vice-président exécutif.

Nous avons déjà montré que les citoyens savaient se mobiliser en nombre (375 386 pour être précis ! avec la consultation publique), écrivez aujourd’hui un message personnel et authentique, qu’il s’agisse d’une histoire concernant votre rivière, ou les raisons qui vous ont poussé à participer à  la consultation publique, etc.

 plus d’infos et de l’inspiration ici

Noël est en avance pour les rivières et la nature: la Commission Européenne conclut : la DCE est «adaptée à ses finalités»

Hier, le 11 décembre, la Commission européenne a publié les résultats du « bilan de qualité » et ils sont largement positifs ; concluant que la directive-cadre sur l’eau de l’UE est « adaptée à ses finalités », reconnaissant que les objectifs des directives sont « aussi pertinents aujourd’hui qu’ils étaient au moment de l’adoption de celles-ci, sinon plus » et que la DCE et ses directives filles ont conduit à « un niveau de protection des masses d’eau et de gestion des risques d’inondation plus élevé qu’il n’aurait été possible sans elles ».

Les résultats indiquent également que le retard dans l’atteinte des objectifs est dû à « l’insuffisance des financements, à la lenteur de la mise en œuvre et à l’intégration insuffisante des objectifs environnementaux dans les politiques sectorielles, et non à des insuffisances dans la législation ».

Les conclusions mentionnent également que: « La politique de l’Union dans le domaine de l’eau est d’une grande importance pour les citoyens européens. La consultation publique a recueilli un total de plus de 370 000 réponses, ce qui est exceptionnellement élevé ». Félicitations à tous les citoyens et ONG qui ont participé à la campagne #ProtectWater pour que cela se produise. Et bien sûr, la coalition Living Rivers Europe suivra de près les prochaines étapes.

Ces résultats sont une étapes très importante pour la restauration de nos masses d’eau douce européennes et doit permettre de redynamiser les États membres qui sont en train de finaliser leurs plans de gestion de bassin pour atteindre les objectifs de la DCE cycle 2022-2027. Il s’agit d’une occasion sans précédent pour eux de tripler et d’accélérer leurs efforts en matière de protection de l’eau, mais aussi de s’attaquer au changement climatique, à la rareté de l’eau et aux polluants nouveaux pour lesquels le rapport indique que la directive-cadre sur l’eau est suffisamment flexible pour s’adapter à ces pressions émergentes.

Plus à  ce sujet
> lire le communiqué de presse de la coalition LRE ci-dessous
> lire le communiqué de presse de la « Commission Européenne »
> Plus d’infos sur la coalition Living Rivers Europe et la campagne « protectwater »


Communiqué de presse de Living Rivers Europe (traduction issue du communiqué anglais)

La Commission Européenne a rendu les résultats du « bilan de qualité » de la législation européenne sur l’eau, concluant que la directive-cadre sur l’eau de l’UE est « adaptée à ses finalités », reconnaissant que les objectifs des directives sont « aussi pertinents aujourd’hui qu’ils étaient au moment de l’adoption de celles-ci, sinon plus » et que la DCE et ses directives filles ont conduit à « un niveau de protection des masses d’eau et de gestion des risques d’inondation plus élevé qu’il n’aurait été possible sans elles ».

Ces conclusions arrivent après deux années d’évaluation de la directive-cadre sur l’eau et, en écartant la possibilité d’une révision, remet l’UE sur la bonne voie pour redonner vie à ses rivières grâce à la mise en œuvre et à l’application complète de la loi.

Le message de la Commission Européenne est clair: la DCE est un pilier essentiel de la législation environnementale de l’UE et doit rester dans sa forme actuelle. Les résultats du « bilan de qualité » soulignent que le retard dans l’atteinte des objectifs de la DCE est «en grande partie dû à l’insuffisance des financements, à la lenteur de la mise en œuvre et à l’intégration insuffisante des objectifs environnementaux dans les politiques sectorielles, et non à des insuffisances dans la législation».

Ces conclusions arrivent dans le sillage du rapport 2020 sur l’état de l’environnement de l’Agence Européenne pour l’environnement, qui souligne que la DCE est essentielle pour arrêter et inverser la perte de biodiversité. Les conclusions sont fortement soutenues par le WWF, l’EEB, Wetlands International, l’European Rivers Network et l’European Anglers Alliance – qui forment ensemble la coalition Living Rivers Europe et ont dirigé la campagne #ProtectWater pour sauvegarder la DCE.

Andreas Baumüller, responsable des ressources naturelles au Bureau des politiques européennes du WWF et président de la coalition Living Rivers Europe, a déclaré

« En approuvant que la directive-cadre sur l’eau est adaptée, la Commission européenne se tient aux côtés des centaines de milliers de citoyens européens, de scientifiques et groupement de la société civile qui ont tous défendu la DCE au cours des deux dernières années.

Nous félicitons le président Von der Leyen d’avoir scellé l’accord avant la fin de l’année. Comme le montrent les résultats, c’est la lenteur de la mise en œuvre qui est à blâmer pour ne pas avoir encore atteint les objectifs de la DCE. Comme exprimé hier lors de la publication du « Green Deal européen », la Commission doit maintenant passer de la parole aux actes. Elle doit veiller à ce que les États membres soumettent des plans ambitieux et des actions concrètes pour atteindre les objectifs de la loi d’ici 2027, et que cela soit soutenu par un financement dédié. »

[…] voir en anglais

Les prochaines étapes

À l’avenir, il est désormais important de déployer tous les efforts pour atteindre les objectifs de la DCE d’ici 2027.

Le chemin est encore long. 60% des eaux de surface de l’UE ne sont pas en bon etat, et ne répondent pas aux normes de la DCE. Le rapport 2020 sur l’état de l’environnement de la semaine dernière a montré que, sur les quatre indicateurs relatifs à l’eau douce analysés par l’AEE, un seul a montré des progrès au cours des 10 à 15 dernières années. Pour tous les indicateurs, les perspectives à l’horizon 2030 donne «une image mitigée».

Cependant, les États membres finalisent actuellement leurs plans pour atteindre les objectifs de la DCE au cours du cycle 2022-2027 (connus sous le nom de plans de gestion de bassin hydrographique – SDAGE en France). Il s’agit d’une occasion sans précédent pour eux de tripler et d’accélérer leurs efforts en matière de protection de l’eau. La Commission Européenne doit embarquer tous les acteurs ensemble dans une vision ambitieuse pour des eaux saines et propres en Europe, une vision qui requiert une volonté politique, l’application de la législation et des investissements.

Contact:

Sophie Bauer
Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu 
+32 471 05 25 11

Claire Baffert
Senior Water Policy Officer
WWF European Policy Office
cbaffert@wwf.eu 
+32 49273 1092

 

 

logo Living Rivers Europe

375,000+citoyens disent à l’Europe « Gardez notre loi sur l’Eau”

La consultation publique de la Commission Européenne sur la Directive Cadre d’Eau s’est achevée hier, mercredi 12 mars.
375 386 personnes ont demandé à la Commission européenne de défendre cette législation. Cette consultation publique de l’UE devient ainsi l’une des plus importantes de toute l’histoire de l’Union européenne.
Les citoyens ont parlé haut et fort et ni la Commission Européenne ni les États membres ne pourront ignorer ce chiffre.

Un grand merci et toutes nos félicitations à tous les citoyens et ONG qui ont participé.
Les travaux de Living Rivers Europe ne s’arrêtent pas à la mobilisation pour la consultation publique, la coalition LRE continue de suivre les travaux de la commission.

Lire le Communiqué de presse de Living Rivers Europe (en anglais)
Brussels, 13 March 2019

375,386 people have called on the European Commission to defend Europe’s strong water law, making the EU’s public consultation on the legislation one of the largest ever in the history of the European Union. This law is critical to ensure that Europe’s rivers, lakes and wetlands are protected and brought back to good health.

The NGO-led #ProtectWater campaign inspired citizens across Europe and beyond to take a stand for Europe’s rivers, lakes and wetlands, and the strong law which protects them, the EU Water Framework Directive, during the European Commission’s ongoing fitness-check

“375,386 citizens have spoken up for Europe’s precious rivers, lakes and wetlands, and against their ongoing destruction. They have told their governments loud and clear not to undermine the EU water law – decision-makers must now listen up and take these voices seriously”, said Ester Asin, Director of WWF’s European Policy Office, “With 60% of Europe’s waters in a critical state, the need for action from Member States is urgent. They were meant to put a stop to this destruction when they signed up to the Water Framework Directive in 2000, but, instead, have spent the best part of two decades brazenly side-stepping their commitments and not implementing it. We urge them to own up to their inaction today and, instead of pushing for this law to be changed, take citizens’ views on board.”

 “One need only look elsewhere in the world to see that Europe is incredibly fortunate  to have a general and cross-border legal framework in the shape of the Water Framework Directive to protect its rivers, lakes and  wetlands, underlined Roberto Epple, President of the European Rivers Network,  “It would be shameful to weaken it. Citizens have understood that. Member States should respect this and move up a gear to achieve the results outlined in this text, which can be considered a treasure.”

The #ProtectWater campaign was led by WWF, the European Environmental Bureau, the European Anglers Alliance, the European Rivers Network and Wetlands International – who together form the Living Rivers Europe Coalition. It facilitated citizens’ participation in the European Commission’s public consultation on the Water Framework Directive (the only opportunity for the general public to have its say during the EU fitness-check) to express their clear opposition to changing the legislation. It was launched in October 2018 and went on to be supported by more than 130 civil society organisations, including national partners and offices of Greenpeace, BirdLife and Friends of the Earth, as well as unions.

 The EU’s official analysis of the public consultation, which closed on 11 March, is likely to be published in the autumn of 2019, with the final decision on the future of the legislation expected by the first half of 2020. As Living Rivers Europe, we will be there every step of the way to ensure that the Water Framework Directive remains intact, and will continue to push for this visionary legislation to be fully implemented by Member States and enforced by the European Commission so that it that the vast majority of Europe’s waters are returned to good health by 2027 (at the absolute latest).

 Telecharger le communiqué de presse complet (en anglais)

Contact:
Sophie Bauer, Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu
+32 471 05 25 1

Notes to the editor:

About the state of water in Europe:

About the #ProtectWater campaign:

  • The goal of #ProtectWater is simple: to defend the Water Framework Directive (WFD) and in doing so, protect Europe’s rivers, lakes, groundwater and wetlands, and the wildlife they house, for generations to come.
  • The campaign was led by Living Rivers Europe (WWF’s European network, the European Anglers Alliance, European Environmental Bureau, European Rivers Network, and Wetlands International), who together represent a movement of over 40 million people across Europe.
  • 130+ civil society groups went on to support the campaign
  • The campaign allowed anyone to easily take part in the European Commission’s public consultation on the evaluation of EU water policy, which includes the WFD.
  • By filling in the e-action’s form (available on livingrivers.eu as well as individual organisations’ websites), individuals could quickly and easily send the suggested response to the public consultation to the European Commission on their behalf.
  • For more information, please visit livingrivers.eu

About the EU Water Framework Directive (WFD):

  • The WFD is one of the EU’s most progressive pieces of environmental legislation. It requires the protection, enhancement and restoration of our rivers, wetlands, lakes and coastal waters.
  • Under the WFD, EU governments have committed to ensure no deterioration and achieve good status for the vast majority of all water bodies by 2015, and at the very latest by 2027.
  • The WFD is currently undergoing its standard review in the form of a ‘fitness check’. Every piece of EU legislation goes through this process. The fitness check will look at the relevance, effectiveness, efficiency, coherence and EU added value of the WFD (and its ‘daughter’ directives) and the Floods Directive. It includes the ongoing stakeholder consultation and public consultation.

Recommendations for improving the implementation of the Water Framework Directive:

The following recommendations outline some of the actions Member States and the Commission need to take to ensure no further deterioration occurs and that the majority of water bodies in the EU achieve good status by 2027.

  • Member States should develop more effective and ambitious third-cycle river basin management plans (2021-2027) and associated programmes of measures to bring European waters to good status by 2027.
  • Member States should significantly restrict their use of exemptions to exceptional cases only. To uphold the purpose and effect of the WFD, the European Commission should use enforcement measures to facilitate significant reduction in the use of exemptions.
  • Member States should strictly apply the non-deterioration principle and
    precautionary approach. They must protect remaining free-flowing, unaltered
    and clean stretches of rivers for their biodiversity and ecological values and
    not leave them open to further hydropower development and modifications
    for inland navigation.
  • Member States should increase the uptake of nature-based solutions and
    dam removal to ensure that freshwater biodiversity can spread back into
    degraded areas.
  • Member States should apply in full the ‘polluter/user pays principle’ in line with the WFD, ensuring that water pricing reflects the true value of water and that all users, including agriculture, contribute to the full costs of water services in a more equitable way, the European Commission should take prompt and
    effective enforcement actions to ensure introduction of adequate water pricing.
  • Member States should improve transparency and enable effective public
    participation in river basin management planning and application of
    exemptions (e.g. Article 4.7 WFD).
  • Member States and the European Commission should ensure coherence between management and conservation of water ecosystems and relevant sectoral policies (most notably energy, agriculture, transport, flood management).
  • Member States and the Commission should improve procedures and introduce effective tools for preventing, detecting and sanctioning breaches of established water and conservation laws.
Logo ERN petit

#ProtectWater : A ce jour, 200 000 signatures grâce à vous !

La campagne #ProtectWater a permis de passer le cap des 200 000 signatures auprès de l’Europe (en savoir plus).

MERCI à tous ceux d’entre vous qui ont signé !

On continue…. Faites circuler l’information autour de vous pour atteindre 300 000 signatures ! L’EAU réelle le vaut bien !

#ProtectWater : 200,000 signatures !! MERCI ! from European Rivers Network on Vimeo.

Nouveau rapport : Ramener la vie dans les eaux européennes, la loi européenne sur l’eau en action (LRE/ERN)

La DCE est l’un des textes les plus ambitieux et les plus holistiques de la législation environnementale de l’UE.

Le nouveau rapport du WWF, de l’EEB, de l’European Anglers Alliance et de European Rivers Network montre, qu’en présence de volonté politique, la DCE fournit un cadre efficace pour traiter les principales pressions auxquelles sont confrontés les rivières, les lacs, les terres humides, les ruisseaux et les eaux souterraines.

Ce rapport est publié à l’occasion de la conférence européenne sur l’eau des 20 et 21 septembre à Vienne, où il est traité l’avenir de la protection de l’eau en Europe. En effet, décideurs se rassemblent pour faire le point sur les progrès réalisés par les États membres dans la gestion durable de l’eau et la mise en œuvre de la législation européenne sur l’eau, et examiner si la législation communautaire existante est encore «apte à l’emploi». C’est un moment critique dans le processus actuel de «révision de la DCE». La Commission recueille des points de vue des États membres, de leurs agences et de diverses parties prenantes.

Télécharger le rapport (en anglais)

Lire ci-dessous le communiqué de presse du WWF et l’appel lancé lors de la conférence de l’eau à Vienne (en anglais)

Brussels – 20 September 2018 , Media Release from WWF

“Bring life back to Europe’s rivers and lakes”, WWF urges Member States ahead of critical water conference in Vienna

 As EU Member States, the European Commission and other stakeholders gather in Vienna today, WWF calls for their clear commitment to saving Europe’s rivers, lakes and wetlands, and for a full implementation of the EU Water Framework Directive (WFD), the most important legal instrument for protecting Europe’s freshwater bodies.

The EU Water Conference on 20 and 21 September will set the course for the future of European water protection as decision-makers come together to take stock of Member States’ progress in sustainable water management and implementing the EU’s water legislation, and discuss whether the existing EU legislation is still “fit for purpose”. It is a critical time in the current “fitness check” process for the Commission to gather views from Member States, their agencies and a variety of stakeholders.

For WWF, it is clear that the current EU water law is ambitious and effective, and are disheartened by Member States’ lack of political will to make it work on the ground. An amendment to the law as a result of the fitness check process would simply allow Member States to side-step their legal obligation to bring all European waters into good condition by 2027 at the latest and to protect them from deterioration.

“A weakening of the legislation would be a declaration of bankruptcy of European environmental policy,” said Martina Mlinaric, Senior Water Policy Officer at WWF’s European Policy Office said. “Having missed the original objective of bringing all European waters to good health by 2015, Member States are now feeling the pressure, but, instead of doubling their efforts, many governments are now desperately searching for an easy way out of their commitments and are using the fitness check process to achieve that.”

As part of its fitness check, the European Commission will soon launch a public consultation, asking both European citizens and experts to provide their own opinions and assessment of the EU water law. The results of this consultation will contribute directly to the European Commission’s assessment of the legislation.

« An objective and transparent evaluation involving the public is critical. We therefore urge all stakeholders and European citizens to stand up for our rivers and lakes and make their voices heard” said Andreas Baumüller, Head of Natural Resources at WWF’s European Policy Office. “As WWF, our message to Member States and the European Commission is simple:  Bring life back to Europe’s rivers, lakes and wetlands – defend the EU water law!”

The WFD is one of the most ambitious, holistic pieces of EU environmental legislation ever to pass and, as a new report by WWF, EEB, the European Anglers Alliance and European Rivers Network shows [1], where political will exists, the WFD provides an effective framework for addressing the main pressures facing rivers, lakes, wetlands, streams and groundwater. Nevertheless, with only a measly 40% of EU waters currently healthy [2], it is clear that Member States need to seriously step up their game if they are ever to reach the final 2027 good status objective. So far, Member States’ ambition and efforts have been minimal at best, evident through their largely ineffective river basin management plans, programmes of measures, insufficient funding allocation, and excessive use (and misuse!) of the various types of exemptions provided within the law.

There have been meetings between Member States to discuss the future of the EU water law, all of which have taken place outside of the official process [3]. Some of these took place before the Commission’s official fitness check had even started, let alone concluded. This is despite the fact that, since the legislation came into effect, there has been an official, transparent process to support Member States with implementing this law, including NGOs and other stakeholders.

________________________

[1] Bringing life back to Europe’s waters: The EU water law in action, 2018, WWF, EEB, European Anglers Alliance and European Rivers Network (available to download here as of 20 September: http://www.wwf.eu/media_centre/publications/)

[2] European waters – assessment of status and pressures, 2018, EEA

[3] Whilst Member States are free to discuss what they want, these meetings deviate significantly from the established Common Implementation Strategy process, which was designed to involve all Member States, the Commission and relevant stakeholders (such as industry and environmental NGOs), and ultimately support Member States with implementing the Directive. As part of this process, all topics related to EU water legislation must be tackled by the Strategic Coordination Group, which is comprised of relevant stakeholders (including WWF), Member States and the Commission. However, Member States have been taking topics out of this group and discussing them in their own meetings. These meetings also undermine the official fitness check process that the Commission has only recently started, and will clearly establish whether the Directive has delivered or not (and, if not, why not).

Révision de la Directive Cadre sur l’Eau. Mobilisons nous !

La Directive Cadre sur l’Eau (DCE) de 2000, qui a permis de grandes avancées pour protéger et restaurer nos rivières, lacs et eaux souterraines, est en cours de révision par la Commission Européenne.

Pour faire entendre la voie des citoyens et protéger nos rivières, préparez-vous à participer à la consultation publique qui sera lancée en septembre ou octobre 2018.

Nous devons montrer que les citoyens sont mobilisés et ne veulent pas que cette politique ambitieuse et importante pour notre bien vivre soit affaiblie. Nous devons protéger la DCE pour protéger nos fleuves, lacs  et rivières.

Inscrivez-vous (sur notre site Big Jump ) pour être informé du lancement de la consultation publique http://www.bigjump.org/fr/formulaire-participant/

Plus d’infos sur www.ern.org/fr/living-rivers-europe

Nous comptons sur votre aide pour démultiplier le message et ainsi encourager notre gouvernement à préserver l’ambition de la DCE.

logo Living Rivers Europe

Living Rivers Europe – Communiqué de presse pour la journée mondiale de l’eau : stop aux barrages sur la rivière Mura

Plus de 77 000 citoyens demandent au gouvernement slovène d’annuler la construction de barrages sur la rivière Mura.

Brussels – 22 March 2018

Lire le Communiqué en anglais >>

Logo ERN, petit format

Création de Living Rivers Europe

Une coalition de cinq ONGs comprenant European Rivers Network (ERN) a lancé une plate-forme au Parlement européen pour suivre de près le processus de révision de la législation de l’UE qui protège les eaux intérieures.
Le 22 mars 2017, jour également célébré au niveau mondial comme la «Journée mondiale de l’eau», le Forum de la pêche de loisir et de l’environnement aquatique a organisé au Parlement européen un événement intitulé «La directive-cadre sur l’eau – une garantie vitale pour les eaux européennes».

Cet événement était présidé par quatre membres du Parlement européen provenant de quatre groupes politiques différents, ce qui démontre un réel intérêt dans cette institution pour cette problématique : Madame Ulrike Rodust (S&D), Monsieur Franc Bogovic (PPE), Monsieur Gerben-Jan Gerbrandy (ALDE) et Madame Linnea Engström (Verts).
«Living Rivers Europe», une nouvelle alliance d’ONGs engagée dans la défense des écosystèmes d’eau douce et leur gestion durable dans l’UE, a été lancée à cette occasion. «Living Rivers Europe» fera campagne en faveur d’une meilleure mise en œuvre, d’une application plus stricte et de l’actualisation des normes actuelles de la directive-cadre sur l’eau[1].

« La directive-cadre sur l’eau est un instrument essentiel qui a permis d’obtenir des résultats significatifs, bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs d’un bon état écologique. Il est important de redoubler d’efforts de mise en œuvre pour les atteindre et de rester ambitieux afin de protéger efficacement nos précieuses ressources en eau et d’assurer des résultats à nos citoyens », a déclaré M. François Wakenhut, directeur de la Direction générale de l’environnement de la Commission européenne

La plate-forme «Living Rivers Europe» est composée par cinq ONG impliquées dans la protection européenne des écosystèmes aquatiques – l’European Anglers Alliance (EAA), le European Environment Bureau (EEB), European Rivers Network (ERN), Wetlands International European Association WI-EA) et le WWF, European Policy Office (WWF OEB).
Un débat animé a suivi le lancement de cette plate-forme, avec l’intervention d’un panel de représentants de la nouvelle alliance d’ONGs ainsi que de certains acteurs de l’industrie (Copa-Cogeca, Vorarlberger Illwerke AG).
Cet événement a marqué le début d’un long processus dans lequel il reste encore beaucoup à faire pour protéger les eaux intérieures de l’UE. Avec cet événement, les pêcheurs récréatifs européens et le secteur économique qui s’appuie sur leurs activités durables en eau douce ont montré qu’ils étaient prêts à se mettre au travail.

Voir la plaquette Living Rivers Europe

 


[1] La directive-cadre sur l’eau (DCE) a été adoptée en 2000 en reconnaissant le mauvais état de nos voies navigables intérieures avec un objectif juridiquement contraignant de parvenir à un bon état écologique d’ici 2015. Cette législation a contribué à l’amélioration de la protection des eaux dans l’UE. Cependant, en 2012, la Commission européenne a réalisé que de nombreux États membres manqueraient l’objectif de 2015, puisque 47% des eaux de l’UE n’avaient pas atteint les objectifs de bon état fixés. Un examen de cette pièce cruciale de la législation environnementale doit avoir lieu en 2019 et les parties prenantes sont déjà engagées.