9 et 10 décembre 2020 : Remise du prix Georges Emblanc au Forum des IRISES, à Paris

En hommage au collaborateur d’ERN France, Georges Emblanc, un prix portant son nom a été créé en 2019 en partenariat avec l’EPTB Seine-Grands-Lacs. Ce prix vise à récompenser des mémoires de master ou équivalent d’étudiants portant sur la « culture du fleuve », le risque inondation ou la biodiversité. Pour la deuxième édition du Prix, 4 lauréats ont été récompensés cette année. La vidéo de la remise des prix sera diffusée le mercredi 9 décembre 2020 à 15h45 lors du Forum des IRISES consacré au risques majeurs et dont l’édition 2020 sera 100% digitale. Pour vous inscrire, veuillez suivre ce lien www.forum-les-irises.fr et rentrer le code suivant : INVAUBE

 

Retour sur le colloque « Stress climatique : la nature au secours des milieux aquatiques » à Paris le 26 octobre 2010

Solutions Fondées sur la Nature : Colloque et Film

Lundi 26 octobre dernier,  l’IPEC (Sous-direction de l’Innovation pédagogique et collaborative/ ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire), l’Université de Lorraine et ERN France organisait à La Défense à l’auditorium de la tour Séquoïa la rencontre « Stress climatique : la nature au secours des milieux aquatiques ».(>> Présentation et programme du colloque du 26 octobre 2020)

Malgré le contexte sanitaire, une rencontre physique a pu avoir lieu avec des intervenants en chair et en os et un public restreint. La rencontre était rediffusée en live sur Internet et ce sont plus de 80 inscrits qui ont pu assister aux présentations et aux deux table-ronde en plus de la trentaine de personnes présentes dans la salle.

L’objectif de la rencontre et des échanges étaient d’évoquer les nouvelles façons d’appréhender les cours d’eau les espaces naturels humides, pour limiter, prévenir certains risques naturels aggravés par les « stress climatiques ». Parmi les approches présentées lors du colloque, l’on trouve les « Solutions fondées sur la Nature » (Nature based Solutions en Anglais) ou bien aussi les MNRE (Mesures Naturelles de Rétention d’Eau) qui peuvent constituer des leviers pour réduire le risque inondation par exemple ou bien affronter les pénuries d’eau en période estivale.

Outre le mot d’accueil en vidéo d’Axelle Barreau, Sous-directrice de l’IPEC, sont intervenues à la tribune Claire-Cécile Garnier, de la Direction de l’Eau et de la Biodiversité du ministère de la Transition écologique, Sarah Voirin de l’ONERC (Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique), Roxane Marchal de la Caisse centrale de réassurance et Joanna Guerin de l’INRAE.

Deux tables-rondes animées par Alexis Pasquet-Venzac d’ERN ont permis d’accueillir et d’entendre des représentants de territoires de Bourgogne-Franche-Comté, d’Ile-de-France et de Rhône-Alpes-Auvergne en présentant des dynamiques locales, des approches par bassin et des  stratégies régionales.

Enfin, à cette rencontre « Stress climatique » du 26 octobre a été diffusé en avant-première le film réalisé par l’IPEC, avec l’appui technique d’ERN France.
Ce film, intitulé « La nature au secours des milieux aquatiques » aborde, à travers trois exemples représentatifs de Solutions fondées sur la Nature, comment des gestionnaires et des décideurs territoriaux ont su s’emparer de ces approches douces pour redonner à la nature la capacité de se défendre elle même et de limiter les risques pour les humains.

> Voir le film « La nature au secours des milieux aquatiques »

Colloque « Stress climatique : la nature au secours des milieux aquatiques » à Paris le 26 octobre 2010

Le lundi 26 octobre prochain, avec l’IPEC (Sous-direction de l’Innovation pédagogique et collaborative/ ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire) et l’(Université de Lorraine, ERN coanimera la rencontre « Stress climatique : la nature au secours des milieux aquatiques ». Accessible en présentiel et en distanciel, inscription gratuite mais obligatoire.

Information, inscription et programme : https://catalogue.ifore.developpement-durable.gouv.fr/content/stress-climatique-la-nature-au-secours-des-milieux-aquatiques

 

Contact et information : Alexis Pasquet-Venzac – alexis.pasquet [at] ern.org

 

Prix Georges Emblanc 2020 : Une belle cuvée en perspective !

Roberto EPPLE remettant le deuxième prix Georges Emblanc à l’une des lauréates de l’édition 2019. A droite, Nicole Emblanc, épouse de Georges.

Après le succès de la première édition du Prix Georges Emblanc en 2019 (photo), l’appel à candidatures lancée en juin 2020 auprès d’une soixantaine d’universités et écoles a été un succès puisque une quinzaine de dossiers ont été reçus au 21 septembre 2020 (date de clôture des candidatures).

Pour rappel, le Prix Georges Emblanc, créé conjointement par l’EPTB Seine Grands Lacs et ERN France a été créé à la fois pour rendre hommage à Georges, brillant et respecté collaborateur d’ERN décédé en 2017, mais aussi, pour perpétuer son souvenir, son esprit à travers cette récompense.

En effet, le Prix Georges Emblanc vise à récompenser des étudiants ou professionnels méritants, ayant fourni, dans le cadre d’un master M2, un travail de recherche, un mémoire de fin d’année, ou bien un  travail collectif (nouveauté de l’édition 2020), de qualité et qui couvrent les thématiques suivantes : le risque inondation, la gestion d’espaces naturels et des zones humides, la biodiversité, l’éducation à l’environnement et plus généralement ce que l’on appelle la « culture du fleuve ».

Les candidatures reçues seront présentées à un jury composé de personnalités professionnelles intervenant sur les thématiques du prix en novembre 2020 et les trois meilleurs candidats se verront remettre leur trophée à la rencontre les IRISES qui aura lieu à Troyes le 10 décembre 2020. Il est à noter que les lauréats se verront remettre un chèque de 1000€ pour le premier prix, de 600€ pour le second lauréat et de 400 € pour le troisième élu.

A travers ce prix qui récompense des travaux en lien avec les fleuves, les risques naturels et la protection des milieux aquatiques, c’est l’esprit de Georges Emblanc qui continue à exister pour tenter de construire, avec les générations montantes, un monde plus sûre et plus respectueux de nos espaces naturels, en tachant d’inventer des territoires résilients.

Contact et information : Alexis Pasquet-Venzac

alexis.pasquet [at] ern.org

23 grandes entreprises signent une déclaration commune de soutien à la DCE

23 entreprises prennent position en faveur de la législation européenne sur l’eau et appellent l’UE à la faire respecter ! Fantastique !
Nous espérons que la Commission Européenne gardera cela à l’esprit lorsqu’elle finalisera sa #BiodiversityStrategy.
Le site Euractiv publie l’annonce de la déclaration faite ce matin. La déclaration singées des entreprises est disponible sur le site de Coca-Cola.
« DON’T WATER DOWN THE RULES (Lire l’article complet sur euractiv.com)

« Why Europe’s rules on protecting our water are working – and why we should stick with them.

There has never been a greater need for us to protect and restore our freshwater resources in Europe. […] Coca-Cola, as the world’s largest beverage producer, recognizes the need to protect freshwater resources for people, nature and business. It’s why effective water management is one of our key business priorities. […]. That’s why Coca-Cola and two of its biggest bottling partners in Europe (Coca-Cola European Partners and Coca-Cola Hellenic), along with 20 other companies who have signed a joint business statement stand with the 375,000 European citizens who have urged the European Commission – and governments across the EU – to maintain the EU’s Water Framework Directive in its current form. We want to see this Directive kept intact and fully implemented and enforced, as called for by numerous environmental groups through the #ProtectWater campaign. This EU wide law is vital.  It sets a much-needed deadline for us to protect and restore Europe’s freshwater ecosystems by 2027. […] In fact, other countries outside of Europe, including India and China, have been so inspired by the governance model provided by this Directive, they have adopted similar principles when drafting their own legislation. To maintain its credibility globally, the EU cannot and must not change the current legal requirements of the Water Framework Directive.  The rules are working and we should stick with them.

13/02/2020: Journée technique sur les mesures naturelles de rétention des eaux

Le jeudi 13 février prochain,
l’Office Français de la Biodiversité et le Centre de Ressources Cours d’Eau, le ministère de la Transition Ecologique et l’Office International de l’Eau organisent
à Paris (La Défense)
une rencontre sur les Mesures Naturelles de Rétention des Eaux.

La rencontre permettra de mieux comprendre ces approches et dynamiques, leur intérêt, les modalités de mise en œuvre, les dispositifs existants, les opportunités que les MNRE représentent pour les gestionnaires des milieux aquatiques, mais aussi tous ceux intervenant sur l’occupation du sol et l’aménagement du territoire en général.

Public concerné : les professionnels, élus, acteurs associatifs intervenant dans les domaines de l’urbanisme, de l’agriculture, de la forêt, de la gestion des risques…

Inscriptions possibles jusqu’au 7 février.

>> Pour voir le programme et vous inscrire, cliquez ici

Parution de la Plaquette « Espaces naturels, espaces protecteurs »

Le Ministère de la Transition Ecologique et solidaire (MTES) vient de publier en 2019 un document pédagogique présentant l’importance du rôle des espaces naturels dans la gestion des risques naturels. Les espaces naturels y sont présentés comme espaces protecteurs pour les populations humaines, en assurant entre autres un rôle de régulateur de crue.

ERN France se réjouit notamment de voir que, parmi les exemples présentés, se trouve celui de Brives-Charensac en Haute-Loire, exemple qu’elle avait suggéré au MTES et qui témoigne de l’efficacité au fil des années de la renaturation du lit et des berges de Loire, opération retenue par la Ville comme alternative à des travaux lourds de protection comme une digue ou un barrage.

>> Découvrir la plaquette « Espaces naturels, espaces protecteurs » (MTES, février 2019)

 

Prix « Georges Emblanc » pour la culture du fleuve, la prévention du risque inondation, et la biodiversité » : annonce des lauréats

Lancé pour la première fois en 2019, le « Prix Georges EMBLANC pour la Culture du fleuve, la prévention du risque inondation et la biodiversité », porté conjointement par ERN et par l’EPTB Seine Grands Lacs, vise à récompenser des étudiants ayant réalisé au cours des trois dernières années des travaux sur un projet éducatif lié aux fleuves, sur la thématique inondation/étiage ou la biodiversité dans les zones humides et sujets apparentés comme le changement climatique.
Ce prix veut aussi rendre hommage à Georges EMBLANC, expert reconnu des milieux professionnels et institutionnels pour ses connaissances sur les rivières et les écosystèmes d’eau douce. Homme de valeur et de conviction, Georges nous a quitté accidentellement le 11 mars 2017  et le prix qui porte son nom, vient récompenser des jeunes gens, étudiants ou professionnels s’engageant au service des autres ou pour la protection de la nature. Ce prix vient perpétuer le goût qu’il avait de transmettre et partager le savoir et les connaissances sur les sujets qui lui tenaient à cœur.

Au total, une douzaine de candidatures ont été reçues et soumises au jury. Après des arbitrages difficiles étant donnée la qualité des dossiers reçus, 3 lauréats ont été désignés et se sont vus remettre leur prix le 4 juin dernier, à Paris, à l’occasion de la rencontre inter PAPI (Programmes d’Actions de Prévention des Inondations), en présence de Nicole et Baptiste Emblanc, l’épouse et le fils de Georges Emblanc. Toutes nos félicitations vont donc à :

  • Noémie THOMAS, diplômée de l’INSA de Strasbourg et de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, lauréate du Premier prix Georges Emblanc 2019 pour son mémoire sur : « L’eau : Outil d’urbanisme pour l’adaptation au changement climatique Exploration dans la Région Grand Est »
  • Marion PERNEY, titulaire d’un master en architecture de Université catholique de Louvain (Belgique), et de la Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale et d’urbanisme – LOCI Bruxelles, lauréate du Deuxième prix Georges Emblanc 2019 pour son mémoire « Résilience d’un territoire inondable – Entre surface et sous-face ».
  • Arnaud MANRY, diplômé du Master 2 IMSGA spécialité « Gestion des situations de crise » de Université de Technologie de Troyes pour son mémoire « Pluies extrêmes et submersions rapides : Solidarités sociales et économiques au service de la résilience ? ».

Lors de la cérémonie, les prix ont été remis aux lauréats par Frédéric MOLOSSI, président de l’EPTB Seine Grands Lacs, Roberto EPPLE, président d’ERN France et Daniel Marcovitch, co-président de la Commission Mixte Inondations. Une nouvelle édition du prix Georges Emblanc sera très probablement lancée en 2020.

 

Succès pour la 2ème table ronde sur les inondations et la biodiversité

90 personnes sont venues échanger vendredi 09 novembre dans la salle prestigieuse de la grande galerie de l’évolution au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris sur l’invitation de ERN France. Une grande diversité d’acteurs institutionnels, associatifs, chercheurs, gestionnaires, … pour tenter de mieux cerner les interactions nombreuses entre les inondations et la biodiversité. Un sujet complexe qui reste encore trop peu traité et sur lequel le dialogue a été riche et passionné.

Une nouvelle fois cette table ronde montre l’importance du rôle de la société civile, sa capacité à créer du lien, de faire se croiser les connaissances et les pratiques, à confronter les approches par le dialogue.

Organisé avec le soutien du Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Les présentations de intervenants sont disponible à  infos @ ern.org

Ouverture de la table ronde – 09/11/2018 ©ERN France

France : Crues de janvier et février 2018 : une sérieuse piqûre de rappel après 2016 !

La France vient de traverser cet hiver un nouvel épisode de crues. A la mi-février, de nombreuses personnes avaient encore leurs maisons soit inondées, soit inhabitables avec dans de nombreux endroits une décrue très lente avec en plus par endroit des chutes de neige et un froid très vif.

Mais que s’est-il passé exactement en janvier et début février 2018 ? Hormis sur le pourtour méditerranéen, la Corse, la Bretagne et les Pays de la Loire, les mois de décembre et janvier 2018 ont été exceptionnellement pluvieux sur la majeure partie du pays. Les records de pluviométrie de 1981/1982 et 1993/1994 sur la même période ont parfois été battus, dans l’Est de la France notamment.

Avec une pluviométrie exceptionnelle et des sols saturés d’eau, pas étonnant que de nombreux cours d’eau aient débordés. Le 24 janvier, le pic de la crue du Doubs et de la Loue étaient atteints à Besançon. Cette onde de crue qui a touché l’ensemble du bassin du Doubs aura des répercussions sur l’aval, sur la Saône notamment, jusqu’à la fin du mois de janvier. Le 25 janvier, 23 départements étaient en vigilance orange inondation avec des crues importantes effectives ou annoncées sur les bassins de la Seine, du Rhône, de la Saône et de leurs affluents.

A la même période, en Ile-de-France, une importante et durable crue de la Marne avait initialement inondé plusieurs communes et nécessité des évacuations. D’autres cours d’eau ont ensuite à leur tour débordé en Ile de France, comme par exemple l’Yerres dans l’Essonne, ce qui a affecté durement certaines communes comme Villeneuve-Saint-Georges dans le Val de Marne.

Le pic de la crue de la Seine a été atteint à Paris le lundi 29 janvier avec 5,86 m au Pont d’Austerlitz, soit une hauteur légèrement en deçà de juin 2016. L’onde de crue de la Seine s’est ensuite propagée à la Normandie, les inondations étant accentuées par l’influence des marées venant aggraver la montée des eaux.

Autre facteur qui est venu compliquer la situation, les quatre lacs réservoirs situés aux amonts de la Seine, de l’Aube, de la Marne et de l’Yonne (ouvrages gérés par l’EPTB Seine-Grands-Lacs), étaient, à la fin de la crue francilienne, presque tous pleins, certains ayant même fortement entamé leur capacité de réserve. Si la décrue ne s’était pas amorcée, ils auraient été incapables de retenir davantage d’eau et permettre d’écrêter les crues.

Même s’il est quelque peu prématuré de vouloir dresser un bilan de ces épisodes de crues ayant affecté près de 25 départements sur différents bassins, le samedi 3 février, le ministère de l’intérieur estimait déjà à 17 000 le nombre de personnes touchées directement par les inondations. Et pourtant, il ne s’est agi que d’une crue « moyenne », inférieure dans bien des endroits à celles de 2016 et pour Paris, sans comparaison possible avec la crue centenale de 1910.

Et juste avant la venue du Président de la République à Villeneuve-Saint-Georges (Val de Marne) le mercredi 14 février, la commission de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle s’est réunie en procédure accélérée, sous l’égide du ministère de l’Intérieur et ce sont quelque 275 communes qui vont être reconnues en état de catastrophe naturelle à la suite des crues.

Que doit-on conclure de cet événement récent qui a mis les nerfs de dizaines de milliers de personnes à rude épreuve ? Après les épisodes des crues du printemps 2016, ces nouvelles inondations constituent en quelque sorte une seconde sévère piqûre de rappel, montrant notre vulnérabilité collective et notre difficulté à vivre AVEC les fleuves, à proximité de rivières, qui, du fait d’un contexte météorologique particulier, peuvent devenir des menaces. Cela apporte aussi, une fois de plus, la preuve de nombreuses erreurs commises par le passé, en commençant par des permissions de construire habitations ou entreprises dans des zones que l’on savait être inondables, y compris justement en cas de crues moyennes.

Surtout, ces nouvelles crues – conséquentes par ses effets mais pas exceptionnelles non plus par leur ampleur – posent la question des solutions à mettre en œuvre pour se prémunir contre le risque inondation. Outre la nécessité impérative de ne plus construire en zones inondables, cela met à nouveau à l’ordre du jour certaines « solutions » possibles : les ZEC (zones d’expansion de crues) et opérations de restauration des lits de cours d’eau ou la reconnexion du fleuve avec ses zones humides annexes, véritables « zones tampons » régulatrices, pour permettre en cas de montée des eaux, de ralentir et « écrêter » naturellement les crues tout en favorisant le maintien de zones humides, bénéfiques sur plusieurs plans.

L’idée de rendre leur liberté aux fleuves fait son chemin dans les esprits et de plus en plus de gestionnaires publics envisagent ces « solutions fondées sur la nature » comme de nécessaires mesures complémentaires aux ouvrages « en dur » et systèmes d’endiguement existants qui montrent année après année leurs limites. Et sous la fréquence accrue de phénomène météorologiques de plus en plus intenses et destructeurs, les mentalités semblent évoluer pour de bon. La preuve : le 14 février, Emmanuel Macron s’est rendu à Villeneuve Saint-Georges où il a notamment échangé, dans le quartier Blandin, avec les acteurs du projet de « renaturation de l’Yerres ». Cela semble une reconnaissance implicite que les alternatives naturelles sont entendues au plus haut sommet de l’Etat.

> Pour aller plus loin :

Photos : ERN