Webinaire AMBER le 29 juin : s’inscrire

Le 29 juin de 10h00 à 13h40, aura lieu le webinaire final d’AMBER (Adaptive Management of Barriers in European Rivers) sur la plateforme Zoom. Plus de 800 participants sont confirmés à ce jour. Le projet AMBER dévoilera la première carte européenne des barrières fluviales et ce que cela signifie pour l’état de nos rivières.

Ce webinaire comprendra des présentations des projets AMBER et FIThydro avec 12 intervenants de toute l’Europe qui discuteront de la fragmentation des rivières et des meilleurs moyens de gérer et d’atténuer les impacts des ouvrages. Le programme s’articule autour de discussions facilitées sur trois sujets urgents : 1) la nécessité de reconnecter les rivières ; 2) les innovations, les outils et les solutions disponibles pour une meilleure gestion des barrières et 3) les applications, un cadre pour reconnecter les rivières européennes.

programme complet

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plus d’infos sur AMBER

Jusqu’où ira l’équipement hydroélectrique des seuils sur le bassin Loire – Allier ?

Le bassin de la Loire-Allier, est l’un des deniers grand axe de migration du saumon sauvage Atlantique. Les associations se mobilisent depuis plus de 30 ans pour la protection et la restauration de la continuité écologique sur cet axe.  Plusieurs succès ont été obtenus. De grands barrages ont été effacés (ex : Maison-Rouge, Saint-Etienne-de-vigan), le barrage de Poutès est en cours de restructuration complète (effacement partiel) pour réduire ses impacts sur la montaison et la dévalaison. Le saumon sauvage Atlantique a pu être sauvé in extremis sur cet axe. plus d’infos

Malgré ces victoires et l’enjeu biodiversité fort sur le bassin, au moins six projets connus de centrales hydroélectriques sont prévus sur des seuils et barrages existants, la plupart sans usages véritables (voir carte).

Certains projets aggraveraient la continuité écologique car empêchant l’effacement de l’ouvrage. Le constat est indéniable, le développement des énergies renouvelables est entré en concurrence avec la biodiversité. Et la vision bassin qui s’en occupe dans ces projets? 

Pour faire le point sur la situation, éviter certains aménagement, réduire les impacts, compenser en dernier recours, SOS Loire Vivante – ERN France et plusieurs associations du bassins vont mener dans les prochains mois une série de Webinaire et débats qui espérons pourra aboutir à une vision stratégique pour le bassin conservant les intérêts de la biodiversité et du fleuve. RDV à venir, consultez la page webinaires.

Faites nous remontez les nouveaux projets d’aménagement hydroélectrique dont vous avez connaissance  !!

 

21 Juillet 2020 : 1000ème jour du processus de révision de la DCE ! Il est temps pour la Commission Européenne de conclure ce débat !

AGISSEZ MAINTENANT !!

Le 21 juillet marquera le millième jours depuis le lancement de l’examen indépendant de notre législation européenne sur l’eau (Directive Cadre Eau).

Dès à présent et jusque début juillet, les citoyens européens, via la campagne “Protectwater”, sont appelés à se mobiliser une nouvelle fois auprès de la Commission pour la faire stopper un débat sans fin sur d’éventuelles modifications qui risqueraient d’affaiblir cette loi unique.
Ecrivez personnellement, via un formulaire à la Commission Européenne pour lui exprimer avec vos propres mots cette incompréhension et le besoin urgent de statuer pour protéger nos fleuves et rivières d’Europe. Le formulaire vous permet d’envoyer un message depuis votre propre boîte mail directement à Virginijus Sinkevičius, commissaire européen chargé de l’environnement, des océans et de la pêche, et à Frans Timmermans, vice-président exécutif.

Nous avons déjà montré que les citoyens savaient se mobiliser en nombre (375 386 pour être précis ! avec la consultation publique), écrivez aujourd’hui un message personnel et authentique, qu’il s’agisse d’une histoire concernant votre rivière, ou les raisons qui vous ont poussé à participer à  la consultation publique, etc.

 plus d’infos et de l’inspiration ici

L’Europe dévoile sa stratégie Biodiversité pour 2030 : En 2030, les 27 devront avoir libéré 25.000 km de cours d’eau !

Mercredi 20 mai, Frans Timmermans, vice-président exécutif chargé du pacte vert et le commissaire à l’environnement, Virginijus Sinkevicius, ont dévoilé la Stratégie Biodiversité pour 2030. Liés au Pacte vert (ou Green Deal), cette stratégie vise à enrayer l’appauvrissement de la biodiversité terrestre, lacustre et marine.

Dans ce cadre des annonces fortes concernent les rivières et la restauration de la continuité écologique. En 2021, les Etats membres devront répertorier les obstacles à la libre circulation des rivières et à la restauration des plaines inondables. En 2030, les 27 devront avoir libéré 25.000 km de cours d’eau. Le travail des ONGs, et de la coalition Dam Removal Europe, pour aboutir à ces annonces a été efficace.

Avec la Directive Cadre Eau (qui, nous l’espérons, sera maintenue aussi ambitieuse par la Commission Européenne malgré les pressions – voir notre page Living Rivers Europe pour plus d’infos) et maintenant la Stratégie Biodiversité et le Green Deal, tout est là : les objectifs, les politiques publiques et les outils. Alors au boulot !

Lien vers la communication officielle de la commission européenne

23 grandes entreprises signent une déclaration commune de soutien à la DCE

23 entreprises prennent position en faveur de la législation européenne sur l’eau et appellent l’UE à la faire respecter ! Fantastique !
Nous espérons que la Commission Européenne gardera cela à l’esprit lorsqu’elle finalisera sa #BiodiversityStrategy.
Le site Euractiv publie l’annonce de la déclaration faite ce matin. La déclaration singées des entreprises est disponible sur le site de Coca-Cola.
« DON’T WATER DOWN THE RULES (Lire l’article complet sur euractiv.com)

« Why Europe’s rules on protecting our water are working – and why we should stick with them.

There has never been a greater need for us to protect and restore our freshwater resources in Europe. […] Coca-Cola, as the world’s largest beverage producer, recognizes the need to protect freshwater resources for people, nature and business. It’s why effective water management is one of our key business priorities. […]. That’s why Coca-Cola and two of its biggest bottling partners in Europe (Coca-Cola European Partners and Coca-Cola Hellenic), along with 20 other companies who have signed a joint business statement stand with the 375,000 European citizens who have urged the European Commission – and governments across the EU – to maintain the EU’s Water Framework Directive in its current form. We want to see this Directive kept intact and fully implemented and enforced, as called for by numerous environmental groups through the #ProtectWater campaign. This EU wide law is vital.  It sets a much-needed deadline for us to protect and restore Europe’s freshwater ecosystems by 2027. […] In fact, other countries outside of Europe, including India and China, have been so inspired by the governance model provided by this Directive, they have adopted similar principles when drafting their own legislation. To maintain its credibility globally, the EU cannot and must not change the current legal requirements of the Water Framework Directive.  The rules are working and we should stick with them.

14 Mars – Journées mondiale d’action pour les rivières

14 Mars – Journées mondiale d’action pour les rivières

La Journée internationale d’action pour les fleuves est une journée dédiée à la solidarité – lorsque diverses communautés du monde entier se réunissent d’une seule voix pour dire que nos fleuves sont importants. Que les communautés ayant accès à de l’eau propre et courante sont importantes. Que chacun ait son mot à dire dans les décisions qui affectent son eau et sa vie. Qu’il est temps pour nous de défendre ces droits, maintenant plus que jamais.

Le thème de la Journée d’action pour les rivières de cette année met l’accent sur les femmes, l’eau et les changements climatiques. L’année dernière, 100 femmes de 32 pays qui mènent des efforts pour protéger et défendre les rivières se sont réunies lors du premier Congrès des femmes et des rivières.

Malgré l’épidémie Corona, une partie des évènements ont été organisé sur la planète entier.

voir les actions dans le monde et des infos générales 

(en anglais uniquement)

logo Living Rivers Europe

Conseil de l’environnement à Bruxelles : 9 Etats membres vers une non-révision de la DCE

Lors du conseil de l’environnement du 5 mars dernier, 4 Etats membres (Autriche, Danemark, France et Grèce) ont clairement demandé la non-révision de la Directive Cadre sur l’Eau et 5 Etats membres (Allemagne, Espagne, Finlande, Italie, Chypre) ont apporté leur soutien aux conclusions du « bilan de qualité » et exprimé la nécessité d’une meilleure mise en œuvre. C’est une bonne nouvelle pour les rivières, ces 9 Etats membres représentent 64.75% de la population de l’UE.

Merci à ces ministres pour leur engagement. Concernant la France, nous tenons tout particulièrement à féliciter la Ministre française de l’environnement Elisabeth Borne pour s’être positionnée pour le maintien de la Directive cadre sur l’Eau en l’état.

Plus d’infos : ci-dessous le discours de la Ministre française de l’environnement Elisabeth Borne le 5 mars à Bruxelles au Conseil de l’Environnement au sujet de l’évaluation de la législation sur l’eau, session publique. Discours retranscrit depuis le site du Conseil.

 

« Les évaluations de la législation européenne dans le domaine de l’eau montrent toute sa pertinence. La DCE a notamment permis d’améliorer la qualité des eaux européennes par la prise en compte des milieux aquatiques dans les politiques nationales. Il s’agit d’un cadre ambitieux et protecteur de l’environnement qu’il convient de maintenir en l’état. Une révision de cette directive n’est donc pas opportune. Je souhaite cependant que soit renforcée la mise en œuvre opérationnelle de la directive, ce qui passe notamment par une révision de la liste des substances chimiques à surveiller et la mise en place de mesures correctives sur les masses d’eau.

S’agissant de la directive relative aux eaux résiduaires urbaines. Je souhaite rappeler mon attachement au maintien d’une législation spécifique à l’assainissement urbain compte tenu des enjeux sanitaires et environnementaux auquel il permet de répondre. Je souhaite également que cette directive soit révisée pour traiter de la gestion des eaux pluviales en recourant prioritairement à des solutions fondées sur la nature. Ces solutions permettent en effet de réduire le rejet des eaux usées par temps de pluie tout en répondant à d’autres enjeux tel que l’imperméabilisation des sols, les îlots de chaleur ou les inondations.

L’eau est le réceptacle de l’ensemble des pollutions, c’est donc à la source de ces pollutions que nous devons agir en priorité en intégrant plus fortement la politique de l’eau dans l’ensemble des politiques sectorielles de l’Union Européenne. A cet égard, je souscris à la vision transversale proposée par la Commission dans son « pacte vert ». Concrètement, je souhaite que l’UE se dote d’un objectif de réduction de l’utilisation des pesticides de – 50 % d’ici 2025. Elle doit également interdire l’ajout intentionnel de micro plastique dans les produits. C’est bien notre action sur l’ensemble des facteurs de pression sur l’eau qui nous permettra d’obtenir de meilleurs résultats.

L’atteinte du bon état écologique des eaux et le traitement des eaux usées nécessite de la part de l’ensemble des États membres des investissements importants afin de mettre en place les infrastructures et les mesures dédiées. Il nous faut veiller dans ce contexte à ce que les coûts induits par la prise en compte de ces enjeux restent acceptables pour les citoyens. Dès lors une mobilisation aussi forte que possible des financements européens est nécessaire et contribuerait à donner à nos concitoyens une image positive de l’UE en termes de solidarité et de protection. A ce titre La France propose de consacrer 10 % du prochain cadre financier pluriannuel à la biodiversité et à la lutte contre les pollutions. »

Conseil des ministres (Environnement) le 5 mars prochain à Bruxelles : les ministres sont invités à soutenir la directive-cadre sur l’eau dans sa forme actuelle

Le 5 mars prochain se tiendra la réunion des ministres du Conseil (Environnement) à Bruxelles qui abordera l’évaluation de la législation sur l’eau. En amont de cette rencontre nous tenons à attirer l’attention sur l’importance de cette évaluation pour la santé de la ressource en eau douce en Europe. Nous encourageons les ministres à suivre les 375 000 citoyens, 6 000 scientifiques et plus de 130 organisations de la société civile et à prendre fermement position en faveur du maintien de la directive-cadre sur l’eau dans sa forme actuelle.

Actuellement, 60% de nos rivières et lacs en Europe ne sont pas en bon état. Et la prochaine décennie sera cruciale pour lutter contre le changement climatique et la protection de l’environnement comme l’indique différents rapports tels que l’IPBES, l’AEE 1.

 

La pertinence de la directive-cadre sur l’eau ne peut plus être remise en question – les conclusions du “ fitness check”2, soulignant que « la directive-cadre sur l’eau est “adaptée à ses finalités”, reconnaissant que les objectifs des directives sont “aussi pertinents aujourd’hui qu’ils étaient au moment de l’adoption de celles-ci, sinon plus”. Ces conclusions sont une occasion sans précédent pour redonner du souffle à la directive, accélérer les efforts en matière de protection de l’eau, mais aussi s’attaquer au changement climatique, à la rareté de l’eau et aux polluants nouveaux pour lesquels le rapport indique que la directive cadre sur l’eau est suffisamment flexible pour s’adapter à ces pressions émergentes.

Alors que nous nous dirigeons vers l’échéance de l’élaboration des SDAGE 2022-2027, les Agences de l’eau ont besoin d’une sécurité juridique pour être en mesure de planifier et de financer les mesures qui aideront véritablement à obtenir le bon état des eaux de surface et souterraines, un objectif que nous partageons tous.

La stratégie de l’UE pour la biodiversité pour 2030, le Plan d’action zéro pollution offrent de nombreuses possibilités pour faire face aux pressions hydromorphologiques, aux pollutions diffuses et ponctuelles sur les rivières et les lacs européens. Le “Green Deal européen” peut et doit être exploité pour atteindre l’objectif de bon état de l’eau en 2027, et non pas être affaiblit par un débat sans fin.

Ainsi nous exhortons les ministres à affirmer leur position et leur engagement pour ne pas modifier la Directive cadre sur l’Eau.

_________________

1 La Plateforme intergouvernementale science-politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a indiqué que les écosystèmes aquatiques sont parmi les plus dégradés au monde. Le Rapport sur les risques mondiaux 2020 du Forum économique mondial a déterminé que la crise de l’eau était l’un des cinq principaux risques mondiaux cinq années consécutives (2015-2020). Et selon une publication récente de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE), les principaux impacts du changement climatique sur l’Europe sont l’augmentation des sécheresses et des fortes pluies et des inondations.

2 Depuis octobre 2017, la Commission européenne procède à un “bilan de qualité/ fitness check”” des Directives Cadre de l’Eau et les Inondations. Trois ans plus tard, après une évaluation approfondie, les conclusions indiquent clairement que : directive-cadre sur l’eau de l’UE est “adaptée à ses finalités”. “Le fait que les objectifs de la DCE n’aient pas encore été pleinement atteints est dû en grande partie à “l’insuffisance des financements, à la lenteur de la mise en œuvre et à l’intégration insuffisante des objectifs environnementaux dans les politiques sectorielles, et non à des insuffisances dans la législation”. De plus une analyse récente sur la DCE menée par l’Institut Leibniz d’écologie de l’eau douce arrive aux mêmes conclusions que celle du “fitness check” : « Les raisons de la mauvaise performance ne sont pas lié à la directive-cadre sur l’eau elle-même. Au contraire c’est un document politique techniquement solide et opportun.

Plus d’infos  

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Le projet et son label « Wild Rivers » va s’implanter dans l’Arc alpin

Le projet Wild Rivers et son Label seront mis en œuvre dans les pays alpins puis dans les Balkans.

European Rivers Network a établi un partenariat avec le WWF pour la région alpine et avec EURONATUR pour la région des Balkans.

À partir d’avril 2020 *, vous pourrez demander le label et télécharger tous les documents pour une candidature dans les pays alpins, plus tard pour la région des Balkans.

Plus d’informations> https://www.ern.org/fr/wild-rivers/

  • reporté à 2021 suite Covid 19

Noël est en avance pour les rivières et la nature: la Commission Européenne conclut : la DCE est «adaptée à ses finalités»

Hier, le 11 décembre, la Commission européenne a publié les résultats du « bilan de qualité » et ils sont largement positifs ; concluant que la directive-cadre sur l’eau de l’UE est « adaptée à ses finalités », reconnaissant que les objectifs des directives sont « aussi pertinents aujourd’hui qu’ils étaient au moment de l’adoption de celles-ci, sinon plus » et que la DCE et ses directives filles ont conduit à « un niveau de protection des masses d’eau et de gestion des risques d’inondation plus élevé qu’il n’aurait été possible sans elles ».

Les résultats indiquent également que le retard dans l’atteinte des objectifs est dû à « l’insuffisance des financements, à la lenteur de la mise en œuvre et à l’intégration insuffisante des objectifs environnementaux dans les politiques sectorielles, et non à des insuffisances dans la législation ».

Les conclusions mentionnent également que: « La politique de l’Union dans le domaine de l’eau est d’une grande importance pour les citoyens européens. La consultation publique a recueilli un total de plus de 370 000 réponses, ce qui est exceptionnellement élevé ». Félicitations à tous les citoyens et ONG qui ont participé à la campagne #ProtectWater pour que cela se produise. Et bien sûr, la coalition Living Rivers Europe suivra de près les prochaines étapes.

Ces résultats sont une étapes très importante pour la restauration de nos masses d’eau douce européennes et doit permettre de redynamiser les États membres qui sont en train de finaliser leurs plans de gestion de bassin pour atteindre les objectifs de la DCE cycle 2022-2027. Il s’agit d’une occasion sans précédent pour eux de tripler et d’accélérer leurs efforts en matière de protection de l’eau, mais aussi de s’attaquer au changement climatique, à la rareté de l’eau et aux polluants nouveaux pour lesquels le rapport indique que la directive-cadre sur l’eau est suffisamment flexible pour s’adapter à ces pressions émergentes.

Plus à  ce sujet
> lire le communiqué de presse de la coalition LRE ci-dessous
> lire le communiqué de presse de la « Commission Européenne »
> Plus d’infos sur la coalition Living Rivers Europe et la campagne « protectwater »


Communiqué de presse de Living Rivers Europe (traduction issue du communiqué anglais)

La Commission Européenne a rendu les résultats du « bilan de qualité » de la législation européenne sur l’eau, concluant que la directive-cadre sur l’eau de l’UE est « adaptée à ses finalités », reconnaissant que les objectifs des directives sont « aussi pertinents aujourd’hui qu’ils étaient au moment de l’adoption de celles-ci, sinon plus » et que la DCE et ses directives filles ont conduit à « un niveau de protection des masses d’eau et de gestion des risques d’inondation plus élevé qu’il n’aurait été possible sans elles ».

Ces conclusions arrivent après deux années d’évaluation de la directive-cadre sur l’eau et, en écartant la possibilité d’une révision, remet l’UE sur la bonne voie pour redonner vie à ses rivières grâce à la mise en œuvre et à l’application complète de la loi.

Le message de la Commission Européenne est clair: la DCE est un pilier essentiel de la législation environnementale de l’UE et doit rester dans sa forme actuelle. Les résultats du « bilan de qualité » soulignent que le retard dans l’atteinte des objectifs de la DCE est «en grande partie dû à l’insuffisance des financements, à la lenteur de la mise en œuvre et à l’intégration insuffisante des objectifs environnementaux dans les politiques sectorielles, et non à des insuffisances dans la législation».

Ces conclusions arrivent dans le sillage du rapport 2020 sur l’état de l’environnement de l’Agence Européenne pour l’environnement, qui souligne que la DCE est essentielle pour arrêter et inverser la perte de biodiversité. Les conclusions sont fortement soutenues par le WWF, l’EEB, Wetlands International, l’European Rivers Network et l’European Anglers Alliance – qui forment ensemble la coalition Living Rivers Europe et ont dirigé la campagne #ProtectWater pour sauvegarder la DCE.

Andreas Baumüller, responsable des ressources naturelles au Bureau des politiques européennes du WWF et président de la coalition Living Rivers Europe, a déclaré

« En approuvant que la directive-cadre sur l’eau est adaptée, la Commission européenne se tient aux côtés des centaines de milliers de citoyens européens, de scientifiques et groupement de la société civile qui ont tous défendu la DCE au cours des deux dernières années.

Nous félicitons le président Von der Leyen d’avoir scellé l’accord avant la fin de l’année. Comme le montrent les résultats, c’est la lenteur de la mise en œuvre qui est à blâmer pour ne pas avoir encore atteint les objectifs de la DCE. Comme exprimé hier lors de la publication du « Green Deal européen », la Commission doit maintenant passer de la parole aux actes. Elle doit veiller à ce que les États membres soumettent des plans ambitieux et des actions concrètes pour atteindre les objectifs de la loi d’ici 2027, et que cela soit soutenu par un financement dédié. »

[…] voir en anglais

Les prochaines étapes

À l’avenir, il est désormais important de déployer tous les efforts pour atteindre les objectifs de la DCE d’ici 2027.

Le chemin est encore long. 60% des eaux de surface de l’UE ne sont pas en bon etat, et ne répondent pas aux normes de la DCE. Le rapport 2020 sur l’état de l’environnement de la semaine dernière a montré que, sur les quatre indicateurs relatifs à l’eau douce analysés par l’AEE, un seul a montré des progrès au cours des 10 à 15 dernières années. Pour tous les indicateurs, les perspectives à l’horizon 2030 donne «une image mitigée».

Cependant, les États membres finalisent actuellement leurs plans pour atteindre les objectifs de la DCE au cours du cycle 2022-2027 (connus sous le nom de plans de gestion de bassin hydrographique – SDAGE en France). Il s’agit d’une occasion sans précédent pour eux de tripler et d’accélérer leurs efforts en matière de protection de l’eau. La Commission Européenne doit embarquer tous les acteurs ensemble dans une vision ambitieuse pour des eaux saines et propres en Europe, une vision qui requiert une volonté politique, l’application de la législation et des investissements.

Contact:

Sophie Bauer
Communications Officer (Freshwater)
WWF European Policy Office
sbauer@wwf.eu 
+32 471 05 25 11

Claire Baffert
Senior Water Policy Officer
WWF European Policy Office
cbaffert@wwf.eu 
+32 49273 1092