Programme OPEN RIVERS : ouverture d’un nouvel appel à projet (du 7 juillet au 1er septembre)

Le programme Open Rivers lance un nouvel appel à candidatures à partir du 7 juillet 2023 (5ème session depuis le début du programme, date limite de dépôt des candidatures : 1er septembre).

Pour cet appel, les organisations de toute l’Europe sont encouragées à candidater et pour toutes les catégories de subventions (études, travaux, identification préalable, etc.). Les projets doivent néanmoins répondre à certains critères : potentiel écologique fort, effacement permettant la réouverture d’au moins 5 à 10 km de rivières.

Nouveauté dans cet appel : les structures porteuses publiques seront également éligibles en tant que partenaires principaux  mais uniquement pour des travaux d’effacements (A3) et à condition d’avoir un co-financeur (50%) et d’avoir d’autres partenaires. Avant de candidater dans ce contexte, un échange avec Open Rivers est nécessaire. voir le guide détaillé des critères d’éligibilité (français simplifié proposé par ERN, anglais original de Open Rivers )

En tant qu’ONG, et avec 4 projets en cours avec Open Rivers, ERN est en contact régulier avec le programme et suit de près ses évolutions. ERN est donc toujours un partenaire fort qui peut avec un coordinateur de terrain type syndicat de rivière candidater pour un projet en France.

Dans les autres pays européens, ERN fournit un service d’assistance pour soutenir une idée de projet et mettre en relation les organisations avec d’autres candidats ou référents.

Des questions-réponses pour la France et les pays européens seront bientôt organisées.

Mémo : le processus de candidature est d’environ 9 mois. Pour une candidature à la session 5, à partir du 7 juillet 2023, votre projet ne pourra démarrer qu’en mars 2024 s’il est sélectionné, durée du projet : 1 an

Plus d’infos 

Open Rivers : Troisième seuil effacé sur la Tardoire !

Nature Restauration Law : Résultat de la commission ENVI encourageant mais fragile

Le 15 Juin les eurodéputés de la commission ENVI ont sauvé de peu le projet de loi pour la restauration de la Nature. L’amendement visant à rejeter la proposition légale n’a pas été adopté (44/44).

L’amendement de compromis 6 sur l’article 7 (connectivité fluviale) a été approuvé, ce qui signifie que l’objectif de suppression de 25 000 barrières est – pour l’instant – toujours dans le rapport ENVI. Bien qu’encourageant, ce résultat ne signifie pas grand-chose, car il est possible que le rapport ENVI soit rejeté. Les députés poursuivront le vote des derniers amendements lors de la prochaine réunion de la commission ENVI fin juin, et voteront ensuite sur le rapport ENVI dans son intégralité.

Rien n’est donc certain à ce stade, et les efforts de plaidoyer devront se poursuivre jusqu’au vote en plénière dans la semaine du 10 juillet.

plus d’infos : Sauvez la « Loi sur la Restauration de la Nature » – European Rivers Network (ern.org)

Lire le communiqué de presse de  EEB (anglais) : https://eeb.org/the-nature-restoration-law-lives-to-fight-another-day/ 

Traduction proposée

Le Parti populaire européen échoue dans sa campagne de désinformation

La nature et la liste toujours plus longue des parties prenantes soutenant la loi sur la restauration de la nature peuvent pousser un soupir de soulagement, car la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) du Parlement européen a rejeté les tentatives des groupes conservateurs et de droite de tuer la proposition de loi lors d’un vote très serré jeudi matin.

[…]

Sergiy Moroz, responsable politique pour l’eau et la biodiversité au Bureau européen de l’environnement, a déclaré : « Ces dernières semaines ont été marquées par un soutien sans précédent à la loi sur la restauration de la nature [2], y compris de la part de la communauté scientifique, car cette loi offre une solution pour faire face aux crises du climat et de la biodiversité. La science est claire : les plus grandes menaces pour la sécurité alimentaire et les agriculteurs sont le changement climatique et la dégradation de la nature. Nous demandons instamment aux députés européens de résister aux campagnes de désinformation et de continuer à négocier de manière constructive en vue de l’adoption d’une loi forte sur la restauration de la nature au sein de la commission principale et de la plénière, sans plus tarder.

Sauvez la « Loi sur la Restauration de la Nature »

La Loi sur la restauration de la Nature qui sera prochainement votée par les parlementaires européens, fixe l’objectif de restaurer au moins 25 000 km de cours d’eau à écoulement libre d’ici à 2030 (article 7) afin d’améliorer la connectivité naturelle longitudinale et latérale des cours d’eau. Ces objectifs complètent les obligations de la directive-cadre sur l’eau et est nécessaire compte tenu de l’importante dégradation des écosystèmes aquatiques.

Lire notre argumentaire mis à disposition des Parlementaires européens (français et en anglais).

Il faudrait même aller plus loin et fixer un objectif de 178 000 km d’ici 2030.

Mais plus grave encore, il y a un grand risque que la Loi soit entièrement rejetée, car plusieurs partis sont allés jusqu’à appeler à la rejeter complètement en mai dernier.  Le vote de la commission ENVI du jeudi 15 juin doit être à la hauteur des enjeux.

Envoyez un message simple et rapide aux décideurs pour qu’ils soient ambitieux  : https://www.restorenature.eu/en/take-action #RestoreNature

 

La proposition de loi sur la restauration de la nature prévoit de restaurer des milliers de kilomètres de rivières. Mobilisons nous.

Plus d’informations sur la fragmentation des rivières

Plus d’information sur la Loi de restauration de la Nature (anglais)

Patagonia lance une campagne pour sauver les océans !

A l’occasion de la Journée mondiale des océans le 8 juin, Patagonia lance une campagne mondiale axée sur la protection et la restauration des océans.
Bien que la campagne soit mondiale, la pétition que nous sommes tous invité à signer a une demande claire et spécifique pour nos dirigeants en Europe :
« Le chalutage de fond détruit les fonds marins, mine les pêcheries artisanales et aggrave la crise climatique. Nous demandons aux dirigeants européens de mettre fin à cette pratique destructrice, en commençant par l’interdire immédiatement dans les zones marines protégées et les zones côtières. Signez la pétition pour mettre fin au chalutage de fond sur patagonia.com/oceans. »

La date du prochain Big Jump approche

le 9 juillet 2023

des sources à la mer, les citoyens vont faire un plongeon géant en rejoignant des événements conviviaux, démontrant ainsi leur engagement à redonner vie aux rivières d’Europe. C’est un acte symbolique pour faire entendre nos voix et protéger nos rivières. En participant nous envoyons un signal..

>plus d’information

Publication par DRE du rapport sur la progression des effacements d’ouvrages en Europe en 2022

Le dernier rapport révèle un chiffre surprenant : 325 barrières (au moins) ont été supprimées dans 16 pays européens – un nouveau record ! Comme en 2021, la plupart des obstacles supprimés étaient des seuils, car ces structures ont une plus forte probabilité d’être sans usages et peuvent être supprimés à faible coût. Mais de grands barrages tel que celui de la Roche-qui-boit en France (16m de haut) fond également parti des réalisation 2022.

Plusieurs facteurs ont contribués à ces nouveaux chiffres, tels que les nouvelles possibilités de financement, comme le programme Open Rivers, les efforts coordonnés des autorités publiques nationales et régionales pour signaler les obstacles supprimés, et l’engouement suscité par les conclusions du rapport de DRE de l’an dernier, diffusés dans toute l’Europe.

Compte tenu des derniers développements de la politique climatique européenne et de la proposition de la Commission pour une loi sur la restauration de la nature, il est important de continuer à mettre en avant l’enlèvement des barrages comme un outil crucial pour accomplir la restauration des écosystèmes et de célébrer les réussites à travers l’Europe. En outre, la suppression des barrages contribue également au défi mondial de l’eau douce visant à restaurer 300 000 km de rivières dégradées d’ici à 2030, un objectif lancé lors de la conférence des Nations unies sur l’eau qui s’est tenue à New York en mars. Outre la pollution, la dégradation des habitats et la surexploitation des ressources naturelles, les écosystèmes d’eau douce sont confrontés à un problème majeur : les barrages.

Il a été constaté que plus de 1,2 million de barrages fragmentent les cours d’eau européens, et que nombre d’entre eux sont obsolètes. Parmi les nombreuses conséquences néfastes, citons la perte de biodiversité, avec un déclin de 93 % des populations de poissons migrateurs d’eau douce en Europe et de 76 % au niveau mondial. Ces chiffres alarmants appellent des solutions rentables et efficaces pour restaurer les cours d’eau. La suppression des barrages a ouvert la voie à des outils de restauration de la nature.
Cette tendance a été confirmée dans les rapports annuels de Dam Removal Europe.

Lire le communiqué de presse (anglais)

Lire le rapport (anglais uniquement)

Montpezat et le partage de l’eau : un sujet d’actualité

A l’occasion de la journée mondiale de l’eau le 22 mars et avec un printemps particulièrement sec et des tensions sur la ressource déjà fortes, les médias en Haute Loire n’ont pas manqués de parler du partage de l’eau et du projet que nous proposons autour du renouvellement de la concession de Montpezat.

Un dossier spécial et une interview de Roberto à lire dans l’Eveil de la Haute Loire.  Même si le titre est accrocheur, nous regrettons qu’on ne puisse parler plus positivement des nouveaux défis qui nous attendent.

Plus d’info sur notre campagne et le complexe de Montpezat

Albanie : Le fleuve sauvage Vjosa devient un parc national (CP ONG)

Radolfzell, Vienne, Tepelena – 15 mars 2023 Ce matin, lors d’une cérémonie officielle à Tepelena, le Premier ministre albanais Edi Rama et sa ministre de l’environnement et du tourisme Mirela Kumbaro ont déclaré la rivière Vjosa parc national « rivière sauvage ». À partir d’aujourd’hui, l’ensemble de la rivière Vjosa en Albanie, de la frontière avec la Grèce jusqu’à la mer Adriatique, et ses affluents qui coulent librement – un réseau fluvial d’une longueur totale de plus de 400 kilomètres – bénéficient du niveau de protection le plus élevé. C’est un fait unique en Europe.

Après plus de dix ans d’efforts inlassables pour préserver l’une des dernières rivières sauvages d’Europe, EuroNatur, Riverwatch, EcoAlbania et de nombreux autres défenseurs de l’environnement et activistes fluviaux se réjouissent de cette étape importante. Cependant, les défenseurs de la rivière n’ont pas encore terminé leur travail.

« Nous nous sommes battus longtemps et durement avec nos partenaires pour que ce jour arrive, avec des audiences judiciaires, des pétitions et des discussions avec les responsables gouvernementaux et les communautés locales. Aujourd’hui, nous pouvons nous réjouir », déclare Annette Spangenberg, responsable de la conservation chez EuroNatur. « Nous allons maintenant continuer à faire campagne pour que les autres affluents à écoulement libre et le delta du fleuve soient protégés, afin que l’ensemble de l’écosystème fluvial unique de la Vjosa puisse être préservé à jamais. »

> lire le communiqué de presse. (en anglais)

 

Open Rivers : Deuxième seuil effacé sur la Tardoire !