Reducing the environmental impact of hydroelectricity

This is the webpage on our campaign to demystify the so-called “Green Hydropower” and to propose in addition a new label which will not only certify its commonly recognised renewable origins, but in addition to guarantee real ecological criteria, clearly defined and verifiable. 
This webpage will be published in english soon. Read meanwhile the french version.

Dans un contexte global de changement climatique, il est nécessaire de s’intéresser à toutes les sources de production d’électricité renouvelable, pour sortir des énergies carbonées. De même, dans un contexte de perte massive de la biodiversité, en particulier aquatique, comme vient de le montrer récemment le « Rapport Planète Vivante 2016 du WWF », il est important de renforcer les actions de protection et de restauration des milieux aquatiques, en particulier des rivières.

L’hydroélectricité, une énergie renouvelable mais qui n’en est pas écologique pour autant

Le développement de l’hydroélectricité doit se faire avec la plus grande attention portée aux milieux aquatiques, en France et en Europe. Une étude du WWF, RiverWatch, EuroNatur et al, sortie fin 2019, dresse l’inventaire alarmant des projets de microcentrales en Europe. Plus de 8 700 nouvelles sont prévues dont près de 3000 dans les Balkans. Plus du quart (2 500) sont situés dans des zones protégées, principalement dans des parcs nationaux et des sites Natura 2000. Cette étude révèle également que 20 à 30 espèces de poissons d’eau douce disparaîtraient si tous ces projets étaient réalisés et que plus de 95% de la faune piscicole du sud de l’Europe rejoindrait alors la liste des espèces menacées de l’UICN.

Voir aussi notre page “mini et micro hydroélectricité” sur le boom des microcentrales en France 

Sortir des zones à enjeux

ERN France, qui avait signé la « Convention pour une hydroélectricité durable » en juin 2010 n’est pas opposée systématiquement ni à l’hydroélectricité, ni à la création de nouvelles unités de production. Cependant son développement sera très limitée par rapport aux nouvelles capacités renouvelables, l’essentiel se faisant dans l’éolien, le solaire, la biomasse. L’augmentation liée à l’hydroélectricité doit surtout prévenir de l’amélioration de la performance des centrales existantes ou édifiées sur les cours d’eau à très faible enjeux, en privilégiant l’équipement d’ouvrages existants non obsolètes. Pas question donc, par exemple, de vouloir construire des microcentrales sur des rivières qui peuvent recevoir le label « Site Rivières Sauvages » ou dans des zones protégées.

Voir aussi notre  page “Hydroéléctricté” avec notre positionnement 

Vers une nouvelle culture de l’hydroélectricité

Construire une nouvelle culture de l’hydroélectricité, indispensable pour faire face aux défis climatique et à la perte de biodiversité, passe par la création de mécanismes économiques vertueux, comme l’ont montré les Suisses avec le label « Naturemade Star », qu’ERN s’efforce de transposer en France. Cette nouvelle culture s’appuie aussi sur l’effacement des ouvrages hydroélectriques obsolètes, comme les ouvrages de Vézins et La Roche-qui-Boit sur la Sélune, la reconfiguration totale d’ouvrage comme celui de Poutès.

Bientôt plus d’infos sur le label “NaturemadeStar”

Le renouvellement de concession une opportunité pour améliorer les ouvrages

Dans beaucoup de pays en Europe, les barrages de grande ou moyenne taille sont exploités dans le cadre d’une “concession” que l’Etat attribue pour une durée de 40-60 ans, voire plus. Cette période est normalement plus courte que la durée “technique” et “économique” des ouvrages (70-100 ans).

Dans un avenir proche, il y aura une multitude de moyens et grands ouvrages qui arriveront à échéance. Pour chacun d’entre eux, les questions se poseront : Faut-il poursuivre l’opération ? Cet ouvrage peut-il être modernisé ou bien faut-il le démanteler ?

Le démantèlement ou la transformation des ouvrages offre une opportunité exceptionnelle de rajeunissement pour nos fleuves et rivières, et pour la restauration de la libre circulation des poissons migrateurs et des sédiments. Il est urgent de la saisir ! Dans ce contexte ERN travaille à des propositions pour améliorer l’ouvrage de Montpezat.

Voir aussi notre page sur l’effacement des barrages

Somes articles

Greenwashing Hydropower: The Problems with Big Dams


By: Aviva Imhof and Guy R. Lanza
Date: Friday, January 15, 2010

From World Watch Magazine, Jan/Feb 2010, Volume 23, No. 1
Big dams have a serious record of social and environmental destruction, and there are many alternatives. So why are they still being built?

Cases studies in France

Our campaigns to improve hydropower plants with environmental issues

Montpezat complex, Loire River, Haute Loire

Diagram of the Montpezat complex

Poutes dam, Allier River, Haute Loire, 2019-2021

August 2019 : Removal of gates – Photo EDF

Vogelgrun dam, Rhine, Haut Rhin (more soon)

Aerial photo of the dam

Hydro CDM Hall of Shame

Date: Thursday, May 17, 2012
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The Clean Development Mechanism (CDM) is meant to catalyze climate-friendly and sustainable projects in low-income countries. Instead, it’s provided massive subsidies to hydropower developers while increasing greenhouse gas emissions. Through deception and abuse of the system, at least two-thirds of all CDM projects are likely not additional, and more are slipping in each year.
Despite attempts at reform, the CDM continues to approve egregious hydropower projects while delaying any improvements. In December 2011, an EU-commissioned report recommended the European Union consider banning credits from large hydro projects. However, the EU has decided to delay any action, essentially ignoring the urgency for reform raised by this study.
Below are some of the worst hydropower projects that we’ve seen in the CDM pipeline since 2008. Last updated: 21 May 2013

10 Reasons Why Climate Initiatives Should Not Include Large Hydropower Projects

A Civil Society Manifesto for the Support of Real Climate Solutions

Date: Thursday, December 3, 2015

Large hydropower projects are often propagated as a “clean and green” source of electricity by international financial institutions, national governments and other actors. They greatly benefit from instruments meant to address climate change, including carbon credits under the Clean Development Mechanism (CDM), credits from the World Bank’s Climate Investment Funds, and special financial terms from export credit agencies and green bonds. The dam industry advocates for large hydropower projects to be funded by the Green Climate Fund, and many governments boost dams as a response to climate change through national initiatives. For example, at least twelve governments with major hydropower sectors have included an expansion of hydropower generation in their reports on Intended Nationally Determined Contributions (INDCs).

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